La voiture de l'année (européenne) 2025 est ...
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La voiture de l’année 2025 a été élue à Bruxelles vendredi dernier, et c’est le duo Renault 5 électrique et Alpine A290 qui a remporté les honneurs avec un total de 353 points. Leur design néo-rétro a su séduire un jury composé de journalistes et "d'experts" (...). On pourra toutefois estimer un peu étrange que les Renault gagnent aussi souvent ce titre ces derniers temps, sans vouloir avoir l'esprit mal placé (bien que ce soit un peu le cas ici je l'avoue) ... On peut toutefois s'interroger, car à ma connaissance il n'y a jamais eu deux années de suite remportées par la même marque. Mais passons et voyons le classement final, bien qu'il n'ait encore une fois qu'une importance toute relative, il a été confectionné par une poignée de personnes qui n'ont qu'une expertise toute relative sur l'automobile, croyez-moi ...
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Etant moi-même sur ce salon à ce moment même, j'ai profité que quasiment toutes les personnes présentes soient agglutinées devant le podium (à attendre l'annonce) pour aller me prendre un sandwich ;-) Car oui, il allait être midi et je savais que le point de vente allait être saturé juste après l'annonce. Grâce à ce concours je n'ai pas eu à faire la queue, voilà pour l'anecdote inutile, mais s'agissant d'un concours inutile on peut bien se faire un peu plaisir non ?
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Voici le classement complet :
- Renault 5 / Alpine A290 : 353 points
- Kia EV3 : 291 points
- Citroën C3 / ë-C3 : 215 points
- Hyundai Inster : 172 points
- Dacia Duster : 168 points
- Cupra Terramar : 165 points
- Alfa Romeo Junior : 136 points
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A lire : l'historique des voitures de l'année depuis 1990
Il est donc important de garder un certain recul face à ce type de distinctions. Que ce soit dans le domaine automobile ou ailleurs, les concours et récompenses servent souvent davantage d’outils marketing que d'une réelle supériorité technique et qualitative. Ces titres, bien que prestigieux vis à vis du grand public, sont pensés pour mettre en avant des produits en capitalisant sur leur visibilité. Cela ne signifie pas que la voiture lauréate est dénuée d’intérêt, mais il ne faut en aucun cas la considérer comme un modèle universellement supérieur.
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A lire : les concours de la voiture de l'année sont-ils bidons ?
Le processus de sélection, présenté comme impartial, repose sur des critères qui peuvent refléter les tendances du marché et les stratégies des constructeurs. Par exemple, les modèles électriques ou équipés de technologies de pointe ont souvent un avantage, non pas uniquement pour leurs qualités intrinsèques, mais parce qu’ils incarnent des orientations stratégiques valorisées par l’industrie et les médias ... De plus, les votes des journalistes sont en grande partie subjectifs plutôt qu'objectifs, même si ils prétendent l'inverse. Enfin, l'expertise du journaliste moyen en termes technique est très limitée, et je m'en suis rendu compte avec le temps et en incrémentant mon savoir technique ... oui, et sans mauvais esprit et condescendance, le journaliste automobile est quasi systématiquement une bille en termes de savoir technique, et on pourrait même estimer que la voiture est une voie de garage pour les journalistes ! Sans jeu de mots prémédité.
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Ainsi, bien que la Renault 5 et l’Alpine A290 méritent les louanges qu’elles ont reçues, il ne faut pas se limiter à ces récompenses pour orienter son choix. Les distinctions sont avant tout un moyen de créer une reconnaissance symbolique, mais elles ne remplacent pas l’importance de considérer vos propres besoins et attentes. Prenez le temps d’essayer les modèles et de vous faire votre propre opinion, car c’est votre usage quotidien qui déterminera si une voiture répond véritablement à vos attentes.
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