MAXI Bilan du début d'année 2025 sur les ventes de voitures en France
Plan de l'article :
L'année 2025 débute sur une note morose pour le marché automobile français, avec une baisse généralisée des commandes et des immatriculations de voitures neuves. CEla contraste avec le marché de l'occasion qui garde une bonne forme, tout comme la voiture électrique en neuf qui se porte finalement bien. Voici donc un récapitulatif général de ce début d'année 2025.
Bilan des commandes
Les commandes de voitures particulières enregistrent une chute spectaculaire de 22,6 % par rapport à janvier 2024, passant de 198 015 à 153 298 unités. Les véhicules utilitaires légers (VUL) sont également touchés, avec une baisse de 7,8 % des commandes.
Cette diminution drastique traduit une frilosité grandissante des acheteurs, probablement due à l'incertitude économique, aux réglementations environnementales plus strictes et à la hausse des prix des véhicules neufs.
Retrouvez tous les chiffres de ventes ici.
Bilan des immatriculations
Rappelons que les immatriculations sont liées à des commandes faites en amont, à plus ou moins long termes selon la capacité des constructeurs à livrer leurs voitures (chaîne d'approvisionnement etc.).
Le nombre total d'immatriculations en janvier 2025 s'établit à 114 673, soit une diminution de 6,2 % par rapport à janvier 2024. Le recul est significatif, bien que moins brutal que celui des commandes. Cela indique que les livraisons de véhicules commandés l'année précédente permettent encore de limiter l'ampleur de la baisse.
Bilan de l'occasion
En contraste avec le marché du neuf, les immatriculations de véhicules d'occasion progressent significativement. En janvier 2025, 539 047 véhicules d'occasion ont été immatriculés, soit une hausse de 7,7 %. Cette tendance souligne un report des acheteurs vers l'occasion, une conséquence probable de l'augmentation des prix des véhicules neufs et du durcissement des critères d'attribution des aides à l'achat.
A lire : évolution du rapport entre neuf et occasion
Bilan des énergies (hybrides etc.)
L'analyse par motorisation met en évidence des évolutions contrastées. Si l'électrique résiste avec une très légère baisse de 0,5 %, les hybrides rechargeables enregistrent un véritable effondrement avec une chute de 54 %. Ce déclin s'explique notamment par la fin de certaines aides gouvernementales et par un intérêt en baisse pour ces modèles intermédiaires, souvent perçus comme coûteux et peu avantageux par rapport à l'électrique pur.
A lire :
- Evolution des ventes d'hybrides en France
- Evolution du nombre de voiture électriques vendues en France
Le diesel, de son côté, continue sa descente aux enfers avec une baisse de 48,5 %, ne représentant plus que 4,3 % du marché. L'essence n'est pas épargnée non plus, avec une baisse de 28,2 %, confirmant une tendance générale vers la réduction des motorisations thermiques.
Parmi les motorisations alternatives, le GPL chute de 43,7 %, et le superéthanol s'effondre presque totalement (-99,7 %), tout comme le GNV (-100 %). Ces technologies, pourtant présentées comme des alternatives intéressantes, semblent délaissées face à la percée du tout-électrique.
Conclusion
Ce début d'année confirme un ralentissement du marché automobile neuf, tandis que l'occasion se porte bien. La transition énergétique se poursuit, mais de manière chaotique, avec des effets de bord pour certains types de motorisation. Si la tendance actuelle se poursuit on pourra commencer à parler de crise profonde et sérieuse ... La déprime généralisée en Europe commence à user les citoyens qui la composent, avec comme cause quasiment unique celle de décisions politiques qui cherchent plus à aggraver la situation que l'améliorer. A ce stade il n'y a hélas plus de doute possible même si ça peut manquer de logique et de sens : l'intention de nos dirigeants est d'aller à la cave.
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