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Un récent sondage réalisé par la Global EV Alliance (GEVA) révèle un taux de satisfaction impressionnant parmi les propriétaires de voitures électriques. Sur les 23 254 conducteurs interrogés à travers 18 pays, 92 % d’entre eux ont affirmé qu’ils rachèteraient une voiture électrique s’ils devaient remplacer leur véhicule actuel. Un chiffre à mettre en perspective avec les 88 % de taux de fidélité des clients Tesla en France, un record pour une marque automobile et qui reflète bien le sondage car la marque américaine ne propose que des modèles 100% électriques.
La GEVA souligne que seuls 1 % des sondés envisageraient de revenir à une motorisation thermique, tandis que 4 % se tourneraient vers une voiture hybride. Ce plébiscite résulte principalement du coût d’exploitation réduit des voitures électriques, qui devance même la préoccupation environnementale. Joel Levin, président de GEVA, estime que « les résultats confirment que les conducteurs aiment l’expérience des VE et que les VE sont là pour rester ».
Comment expliquer qu’à peine 1 % des propriétaires de voitures électriques envisagent de revenir à une motorisation thermique, alors que tant de voix s’élèvent pour critiquer cette technologie ? Ce sondage met en évidence un paradoxe frappant : les utilisateurs semblent conquis, mais une grande partie de l’opinion publique (personne ne peut y échapper tellement ils sont nombreux et "bruyants") reste largement divisée. D’où vient ce décalage paradoxal ? Il serait toutefois intéressant de connaître le taux de propriétaires de maison dans les sondés, car le fait d'habiter un pavillon change radicalement le confort d'utilisation d'une électrique ...
Une autre partie de la réponse pourrait être simple : beaucoup de détracteurs n’ont jamais expérimenté une voiture électrique. Sans l’avoir conduite, difficile d’apprécier son confort, son silence ou son coût d’utilisation réduit. Ils jugent souvent de loin et sur des a priori mais qui ne représentent qu’une partie de la réalité. Ce rejet, parfois instinctif, traduit peut-être aussi une résistance au changement, ou une perception que l’électrique est une technologie réservée à une élite.
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Ce clivage reflète possiblement aussi une fracture sociale : d’un côté, ceux qui peuvent se permettre de basculer vers l’électrique et en apprécient les avantages ; de l’autre, ceux qui voient dans cette transition une contrainte ou un luxe inaccessible, avec un rejet logique à la clé (d'autant plus en France, où le formatage par l'école et les médias incite à ne pas aimer ceux qui ont des moyens, les écartant encore plus d'accéder à cette classe sociale un jour puisque l'état d'esprit est une des clés pour y parvenir). Pourtant, les chiffres du sondage suggèrent que l’électrique est loin d’être une mode passagère. L’engouement des utilisateurs pourrait même être la preuve que cette technologie a un potentiel bien plus grand que ce que ses détracteurs imaginent. Et pour ma part, utilisateur depuis plus de 3 ans et étant un ancien "anti", je comprends sans aucun souci que les sondés ne veuillent pas revenir en arrière.
Si la voiture électrique suscite autant d’enthousiasme que de critiques, elle semble s’imposer comme une évolution incontournable. Les résultats de ce sondage, combinés à la fidélité record des clients Tesla, mettent en lumière une tendance forte : l’électrique convainc ceux qui l’adoptent. Pourtant, pour que cette transition ne creuse pas davantage les inégalités, il est essentiel d'éduquer les gens et de permettre aux marques européennes de réduire leur coût de revient afin de démocratiser les VE par le prix, car en théorie (qui s'est déjà matérialisée en Chine) une voiture électrique devrait coûter moins chère qu'une thermique ...
Elon Musk, PDG de Tesla, a réagi sur le réseau social X, prédisant qu’à l’avenir, « 99 % des voitures seront électriques et autonomes ». Pour lui, posséder une voiture thermique deviendra aussi rare que monter à cheval ou utiliser un téléphone à clapet. Cela me touche tout particulièrement car c'est une réflexion que j'avais déjà eu en amont depuis un bon bout de temps, utiliser une thermique donne la sensation d'en retour en arrière lointain (ce qui m'a aussi fait perdre mes repères personnellement).
Et vous, comment expliquez-vous le paradoxe entre un sondage qui (sur)favorise l'électrique et une opinion publique qui semble être à l'opposée de cette idée ? Je ne peux que faire un lien avec le mouvement des gilets jaunes ou encore la crise sanitaire qui avait encore une fois divisé la France en deux gros blocs à peu près de même taille, accentuant alors les dissensions chez les citoyens. Comment une majorité ne peut-elle pas émerger sur des problèmes logiques et donc objectifs ?
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