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Comme vous vous en doutez, il existe plusieurs types de bougies qui seront plus ou moins résistantes et donc aussi plus ou moins couteuse. En effet, selon les matériaux utilisées en leur sein, on aura des durée de vie plus ou moins limitées.
Les bougies en nickel, les plus simples et les moins coûteuses, sont largement utilisées dans les moteurs plus anciens ou peu exigeants en termes de rendement. Bien qu’elles offrent une bonne fiabilité, leur durée de vie est limitée en raison de l’usure rapide de l’électrode faite de nickel.
Les bougies à noyau de cuivre sont un cran au dessus : grâce à leur conductivité thermique supérieure, elles dissipent mieux la chaleur (moins de risque d'auto-allumage) mais restent toutefois utilisées dans des moteurs classiques et sont soumises à des remplacements fréquents.
Plus avancées, les bougies en platine présentent une meilleure résistance à l’usure, grâce à une électrode recouverte d’une fine couche de platine, et conviennent aux moteurs modernes ayant une forte compression et des combustions très chaudes (mélange pauvre).
Enfin, les bougies en iridium, les plus sophistiquées et les plus coûteuses, sont idéales pour les moteurs hautes performances (notamment compétition) qui subissent plus de contraintes et qui nécessitent de fonctionner à des températures élevées sur de longues périodes. Leur électrode ultra-fine en iridium assure une étincelle précise et constante tout en minimisant l’usure.
Les bougies chaudes et froides diffèrent par leur capacité à dissiper la chaleur. Les bougies chaudes retiennent davantage de chaleur dans leur pointe isolante, ce qui les rend idéales pour les moteurs fonctionnant à bas régime ou peu sollicités, où une température suffisante est nécessaire pour éviter l’encrassement. En revanche, les bougies froides dissipent rapidement la chaleur, ce qui les rend adaptées aux moteurs performants ou fortement sollicités, où des températures élevées pourraient provoquer un pré-allumage ou un cliquetis. Utiliser une bougie inappropriée peut avoir des conséquences néfastes : une bougie froide dans un moteur nécessitant une bougie chaude risque de s’encrasser rapidement, réduisant l’efficacité de l’allumage et augmentant les émissions polluantes. À l’inverse, une bougie chaude utilisée dans un moteur demandant une bougie froide peut entraîner une surchauffe, un pré-allumage ou même des dommages graves dans les chambres de combustion (lié au détonations / auto-allumage / cliquetis), comme par exemple les pistons ou soupapes
Plus rares et atypiques, les bougies multibrins sont équipées de plusieurs électrodes de masse autour de l’électrode centrale. Grâce à leurs multiples points de décharge, elles garantissent un allumage constant, car si une électrode s’encrasse ou s’use, les autres prennent le relais pour produire l’étincelle. Ce type de bougie est souvent utilisé dans les moteurs soumis à des environnements exigeants, tels que les moteurs à gaz, les moteurs marins ou les moteurs industriels, où la régularité et la fiabilité de l’allumage sont primordiales. Dans les véhicules, elles sont principalement adoptées sur certains modèles hautes performances ou pour des applications où l’allumage peut être affecté par des conditions extrêmes, comme des moteurs fonctionnant à des mélanges pauvres ou dans des climats très froids.
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