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Depuis maintenant plusieurs décennies, l'électronique a fusionné avec l'automobile et se révèle désormais indispensable pour le bon fonctionnement de cette dernière. Car si certains le considèrent comme un ennemi en terme de fiabilité, il faut cependant leur expliquer qu'il apporte bien plus d'avantages que d'inconvénients. L'électronique permet en effet d'améliorer le rendement des moteurs et les rend plus pointus (c'est un outil comme un autre). Il permet aussi d'avoir des mouchards (capteurs) qui indiquent au calculateur et à l'humain d'éventuels dysfonctionnements qui seraient difficiles à trouver sans leur aide. On gagne donc aussi en temps de recherche de panne puisqu'il suffit souvent d'interroger le calculateur pour qu'il nous indique ce qui cloche.
Pour faire simple, l'auto a des organes mécaniques qui sont en partie pilotés par des actionneurs électroniques. Ce pilotage est effectué par un calculateur qui agira en fonction de ce que les capteurs lui indiquent (selon le contexte telle ou telle chose ne devra pas fonctionner de la même manière). Bref, l'électronique permet l'automatisation intelligente de certaines choses se produisant dans les entrailles de votre auto, et ça ne peut qu'apporter de bonnes choses bien qu'on soit bien ennuyé quand ça ne fonctionne plus ou quand on veut bricoler soi-même son auto.
Découvrons ici le langage des codes défauts et leur formalisme / normalisation, car ces derniers ont été classés par grands ensembles.
Les codes défauts sont de ce type : X0000, soit une lettre suivie de quatre chiffres. Sachez qu'un code défaut n'entraîne pas forcément l'allumage d'un témoin sur le tableau de bord, ce n'est d'ailleurs pas généralement le cas.
On aura surtout affaire aux codes défauts liés à la lettre P. Le P indique en effet qu'on interroge les calculateurs du moteur et de la boîte, ce qui représente la grande majorité des soucis rencontrés. Mais voici la signification de toutes les lettres :
Notez que parmi tous ces codes certains sont universels / normalisés (les mêmes quelque soit l'auto ou la marque) alors que d'autres seront dédiés à certains constructeurs. En effet, quand un code défaut n'existe pas mais qu'une marque a besoin de pouvoir le relever alors elle l'invente et l'ajoute dans ses calculateurs. Par exemple, les codes commençant par P0 sont universels / formalisés de 001 à 999 alors que ceux allant de 1001 à 3999 sont dédiés aux marques (donc P1 à P3).
Ils peuvent aussi parfois remplacer l'un des chiffres par des lettres.
Voici deux exemples de codes défauts. On peut voir qu'ils sont tous les deux des codes spécifiques à des marques car ils ne commencent pas par P0 mais par P1. Le P indique donc qu'il s'agit d'un souci lié au PowerTrain c'est à dire le groupe motopropulseur
Le premier chiffres suivant le code P0 (exemple : P01XX) indique un sous ensemble bien déterminé, voyons-les :
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