La courroie de distribution est un élément vital qui synchronise le vilebrequin et l’arbre à cames. En cas de rupture, les soupapes peuvent potentiellement percuter les pistons et casser le moteur, selon le type de moteur (qui croise ou pas le chemin entre ces éléments, ce qui est toutefois le cas sur la majorité des moteurs modernes) ... Sa durée de vie varie de manière assez large entre 4 et 10 ans ou selon un kilométrage (entre 60 000 et 240 000 km d'après les préconisations constructeurs). Plusieurs variables influencent toutefois cette longévité, notamment la qualité de la courroie (qui se compose de différents composants), son environnement de fonctionnement et les contraintes mécaniques qu’elle subit.
Voici quelques exemples indicatifs qui montrent l’éventail des intervalles généralement recommandés :
Peugeot / Citroën (PSA) :
Renault :
Volkswagen / Audi (groupe VAG) :
Ford :
Fiat / Jeep :
Toyota :
La longévité d’une courroie de distribution dépend de plusieurs paramètres :
Un galet tendeur qui rompt conduit forcément de gros soucis côté courroie
On distingue principalement deux types de courroies de distribution :
Les courroies sèches : elles fonctionnent en milieu sec, sans lubrification, et sont les plus courantes. Elles offrent une durabilité généralement satisfaisante.
Les courroies humides : moins répandues, elles baignent dans l’huile moteur pour réduire les frottements et le bruit. Cependant, cette technologie peut poser des problèmes si l’huile se dégrade ou si des résidus contaminent la courroie. Le cas du moteur 1.2 Puretech de Stellantis illustre bien ces limites : sa courroie humide a fait l’objet de rappels en raison de particules issues de l’usure prématurée, entraînant des obstructions dans le circuit d’huile, des surconsommations et des risques de casse moteur. Ces courroies humides, bien que prometteuses en théorie, nécessitent des contrôles réguliers contraignants pour éviter ces désagréments.
Une courroie défectueuse peut avoir des conséquences graves sur le moteur. Une rupture entraîne généralement une désynchronisation des composants, pouvant provoquer un choc entre les soupapes et les pistons, et donc des dégâts irréversibles. Une usure prématurée, quant à elle, peut entraîner des décalages dans la distribution, des pertes de puissance, des fumées importantes ou une surconsommation. EN gros le moteur ne tourne plus très rond car les soupapes ne se ferment plus et ne s'ouvrent plus au moment parfait.
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