La montée en puissance des marques chinoises ne semble pas être un phénomène qui va se calmer si on en croit les conséquences qu'induisent le récent partenariat entre Stellantis et Leapmotor. Ce rapprochement stratégique soulève des questions sur l'avenir de l'industrie automobile européenne et la position des constructeurs européens face à la concurrence chinoise.
Stellantis a en effet récemment annoncé son partenariat avec la marque chinoise Leapmotor. Ce partenariat vise à introduire les véhicules électriques Leapmotor sur le marché européen, marquant ainsi une nouvelle étape dans l'intégration des marques chinoises dans le paysage automobile européen (certains parlent même de cheval de Troie, bien que Carlos s'en défende, mais on n'imaginait mal qu'il ne le fasse pas ...). Il témoigne non seulement de l'échec du groupe français sur le marché chinois, mais également de sa nouvelle position de faiblesse. Car rappelons que Stellantis a baissé les bras en Chine où la groupe a fini par céder trois usines à Dongfeng. Oui, depuis 2022 le groupe Français quitte petit à petit le territoire en raison de la multiplication des échecs commerciaux.
Ce mouvement stratégique de Stellantis questionne quant à la position des constructeurs européens vis-à-vis de la concurrence chinoise. Alors que Stellantis a drastiquement réduit ses activités en Chine, ce partenariat avec Leapmotor semble indiquer un revirement de stratégie en s'accolant cette fois à une autre marque chinoise. Rappelons que Stellantis a acquis une participation de 20 % dans la start-up chinoise Leapmotor, établissant ainsi une coentreprise conjointe. Cette initiative vise à développer et à commercialiser des véhicules électriques, et c'est ce qu'i permettra au groupe français de proposer des voitures électriques abouties plutôt que de reprendre des bases de tractions à moteur transversal comme c'est le cas jusqu'à présent. C'est donc aussi par faiblesse technique que le groupe français est imposé de se prosterner.
Une des conséquences majeures de cette collaboration est la nécessité pour Stellantis de s'aligner sur les intérêts chinois, notamment en matière de politique commerciale. En effet, alors que les États-Unis ont récemment augmenté les droits de douane sur les véhicules chinois (100% de frais de douane ! Rien que ça ..), Carlos Tavares, CEO de Stellantis, cherche à convaincre l'Europe de ne pas suivre cette voie (car ça arrive à grands pas). Il se défend en expliquant que ça fera perdre gros aux clients européens en raison de l'inflation résultante liée à un manque de conc+urrence. Cette volonté de défendre les intérêts chinois suggère une subordination croissante des constructeurs européens face à l'influence chinoise dans l'industrie automobile mondiale.
Le partenariat entre Stellantis et Leapmotor met en lumière les enjeux économiques et géopolitiques auxquels l'industrie automobile européenne est "soumise". Alors que les marques chinoises gagnent en compétitivité et en influence sur la scène mondiale, les constructeurs européens doivent trouver des stratégies pour rester compétitifs (ou plutôt survivre) en étant contraints d'établir des partenariats avec le continent concurrent qui représentait pourtant la principale menace pour les marques occidentales.
Dans ce contexte, l'avenir de l'industrie automobile européenne ne semble donc tenir qu'à un fil, et les partenariats actuels semblent plus aider les Chinois à nous envahir plutôt que les Français à prospérer ... Le groupe Stellantis étant de loin le principal producteur de voitures français, cette actualité n'est donc pas anecdotique. Mais cette vision des choses est possiblement trop pessimiste, je vous laisse donc la corriger en bas de page dans l'espace commentaires.
Et puis il ne faut pas oublier une chose, le "gouvernement" européen n'a que faire de ses industries et de ce que l'Europe à à perdre. C'est désormais avéré par l'histoire récente, l'Europe est une maison qui est pillée de toute part, surtout par le bloc outre-Atlantique ... Ca n'est pas nouveau, et ne pas accepter cette idée consiste bien à faire l'autruche. Et rien de mieux que cet exemple récent d'un grand producteur de panneaux solaires français qui a été obligé de mettre la clé sous la porte car la législation européenne a préféré faire importer des panneaux chinois moins chers pour accélérer la transition écologique. Ce devrait donc être la même chose avec la voiture, les émissions de CO2 primeront vis à vis du bien être et de l'épanouissement de peuples qui habitent notre continent. Même mieux, en les appauvrissant ils pourront encore moins produire de CO2 ! Bien entendu, il y a des choses bien plus subtiles à découvrir derrières ces actualités, et je ne peux hélas les approfondir sans finir par être stigmatisé et/ou choquer les esprits les plus étroits. Nous allons donc nous contenter ici de rester sur de l'analyse "grossière", Fiches-auto.fr reste un site utomobile généraliste dont les sujet ne sont pas censés voler trop "haut".
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