Les problèmes logiciels s’accumulent dans l’automobile, bloquant la production chez Citroën avec la C3 et chez Volkswagen. Des problèmes de logiciels ralentissent les livraisons et perturbent les chaînes de montage, suscitant des questions sur la cause de ces pannes. Mais est-ce juste un manque de compétences ou y a-t-il quelque chose de plus sombre en jeu ?
Présentée comme une voiture très attendue, la C3 devait être livrée dès le deuxième trimestre 2024, mais des problèmes de bugs logiciels ont repoussé ces livraisons jusqu'à l'automne. Un prestataire extérieur, sous pression du constructeur, travaille toujours à la résolution des pannes.
Ces retards ne sont pas isolés à Citroën. Volkswagen, Porsche et d'autres marques, notamment sur leurs modèles électriques et connectés, ont déjà été confrontées à des problèmes similaires, indiquant une récurrence dans l'industrie. La Citroën ë-C3, quant à elle, subit des tensions particulières, car le programme de leasing social, une initiative visant à rendre ces véhicules plus accessibles, exigeait des livraisons avant une date butoir fin septembre, plaçant la marque dans une position délicate.
Certaines idées émergent (elles me sont personnelles pour tout vous avouer), suggérant que ces pannes pourraient être liées à des cyberattaques ou à des actes de sabotage, dans le cadre d’une guerre économique silencieuse. La tension entre les blocs économiques, notamment entre les pays occidentaux et les BRICS, pourrait encourager des stratégies de perturbation invisibles, visant à affaiblir les entreprises concurrentes. Le récent bug de CrowdStrike, un géant de la cybersécurité, prouve que même les systèmes les plus protégés peuvent être vulnérables. Et surtout, cette croissance des soucis de ce type finit par interroger, surtout en cette période où les conflits internationaux se multiplient.
La multiplication de ces incidents laisse planer le doute : les constructeurs automobiles doivent-ils simplement renforcer leurs équipes techniques ou bien aussi envisager la possibilité que leurs infrastructures soient la cible de tentatives de déstabilisation sur fond de rivalités économiques globales ? On peut aussi envisager une perte de compétence de la main d'oeuvre, un phénomène qui prend de l'ampleur et qui se remarque dans la vie de tous les jours : malfaçons, défauts de conception, les soucis de ce genre me semblent émerger à tous les niveaux de notre société, de l'artisan jusqu'aux plus grandes firmes qui produisent des produits fins. Le monde s'effrite, et les compétences se perdent.
Musk nous rappelle à juste titre que le savoir peut se perdre, ce qui a été le cas avec la lune où les compétences qui permettaient d'y aller auraient été perdues avec le temps.
Il est souvent évoqué que la NASA aurait perdu certaines des compétences techniques qui ont permis d'envoyer des astronautes sur la Lune lors des missions Apollo. Cette idée repose principalement sur plusieurs facteurs liés à l'évolution des technologies, des priorités budgétaires et des ressources humaines.
Tout d'abord, les missions Apollo ont été réalisées dans un contexte technologique unique, avec des outils, des matériaux et des savoir-faire spécifiques à cette époque. Les ingénieurs et les scientifiques qui ont travaillé sur ces projets avaient développé des compétences adaptées à l’utilisation des systèmes informatiques et des logiciels disponibles dans les années 1960 et 1970. Avec la fin du programme Apollo en 1972, beaucoup de ces connaissances n'ont pas été activement préservées, les documents techniques ayant été pour certains perdus. Enfin des experts sont partis à la retraite sans transmettre le savoir-faire.
La connaissance n'est donc pas quelque chose qui se conserve d'elle-même.
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