Les récentes décisions de la part du gouvernement italien soulèvent des questions sur ses relations avec le géant automobile français Stellantis. Deux incidents récents semblent indiquer une certaine animosité envers le groupe, amenant des interrogations sur les relations à venir.
Premièrement, le SUV compact initialement baptisé Milano a dû être rapidement rebaptisé Junior, suite à une exigence gouvernementale. La raison invoquée ? Le modèle n'était pas fabriqué en Italie. Ce changement découle d'une demande des autorités italiennes dans les affaires de Stellantis. Cela s'est fait dans la douleur car la demande a été faite a posteriori de la présentation du modèle ... Notons au passage que le changement vers Junior semble avoir été fait un peu à la va-vite. Un peu comme si les dirigeants français avaient été agacés par tout cela et qu'ils avaient alors choisi un nom peu performant se disant que pour la peine ils ne se battront plus pour valoriser les modèles d'origine italienne (difficile à imaginer toutefois car c'est avant tout Stellantis qui paierait les pots cassés).
Ensuite, l'affaire de la petite Topolino, une version "italienne" (pour le coup les guillemets ont toute leur importance) de la Citroën Ami, a également fait surface. Arborant fièrement un petit drapeau italien comme détail distinctif / gimmick, la Topolino a aussi été contrainte de retirer cet élément de son design, une fois de plus en raison de son lieu de fabrication hors d'Italie. Cette mesure, bien que symbolique, reflète une attitude restrictive envers Stellantis de la part des autorités italiennes. Et pour être honnête, cela relève un peu de l'enfantillage tellement le détail est futile et anecdotique. On parle bien d'une Alfa ! Les Lamborghini ont-elles un drapeau allemand ?
On vient aussi d'apprendre que ce souci de drapeau vient aussi de toucher la nouvelle Fiat 600 ...
Troisième histoire, le gouvernement italien envisage de relancer les marques Autobianchi et Innocenti en collaboration avec des constructeurs chinois, dans un contexte de tensions croissantes avec Stellantis pour augmenter la production locale. Stellantis n'a pas été informé de cette initiative.
Ces incidents révèlent une tension palpable entre le gouvernement italien et Stellantis, malgré le rôle crucial du groupe français dans le sauvetage de Fiat, autrefois en difficulté. Stellantis a apporté une bouffée d'air frais à l'industrie automobile italienne, offrant une perspective d'avenir et préservant des emplois. Pourtant, les récentes actions du gouvernement italien laissent entrevoir un traitement particulièrement sévère envers Stellantis, alors que le groupe s'efforce de consolider sla position des marques italiennes sur le marché mondial.
Rappelons que Stellantis, en tant que constructeur automobile mondial, opère dans un environnement hautement concurrentiel, et qu'il est donc très malvenu d'ajouter des contraintes dont l'origine et les fondements sont aussi futiles.
En fin de compte, il est impératif que les relations entre Stellantis et le gouvernement italien s'améliorent pour le bien de tous. Mais il semble que les Italiens aient ici une fierté mal placée qui prévaut même sur leurs propres intérêts, car en faisant du mal à Stellantis ils se font aussi du mal ... Ca rappelle un peu le gouvernement français qui ne passe son temps qu'à nuire à la collectivité par des décisions à la fois démagogues et malsaines.
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