Evolution des ventes des marques italiennes

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Quelle est l'évolution des ventes de voitures liées aux marques italiennes en France ? Découvrez un aperçu des 40 dernières années pour vous faire une idée ..

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Fiat, autrefois un acteur incontournable du marché français, a vu ses ventes connaître des hauts et des bas au fil des décennies. Dans les années 1990 et 2000, la marque enregistrait des performances solides, avec des ventes souvent proches ou supérieures à 100 000 unités par an. Cependant, ces chiffres ont progressivement diminué, pour atteindre une relative stagnation autour de 30 000 unités annuelles depuis la fin des années 2010.

Un des facteurs clés de ce déclin est le manque de renouvellement de ses modèles phares. La Fiat 500, lancée en 2007, a été un véritable succès grâce à son design emblématique et sa compacité. Toutefois, son absence de renouvellement pendant de longues années a fini par peser sur les ventes (quoi que, sont style n'a pas vieilli et ce n'est finalement pas la cause première). La remplaçante, exclusivement disponible en version électrique, n’a pas réussi à séduire une clientèle plus large, en particulier en raison du coût bien supérieur et des contraintes liées à l’électrique.

De plus, le SUV compact Fiat 500X, bien que très populaire, a également souffert d’un manque de renouvellement. Ce n’est que récemment que Fiat (récemment acquis par Stellantis) a introduit la 600 (un 2008 rebadgé avec moins d'inspiration que le 500X), un nouveau modèle qui aurait pu relancer les ventes. Cependant, l’arrivée tardive de ce véhicule, combinée à une offre initiale uniquement électrique, complique la reconquête d’un marché où les motorisations hybrides et thermiques continuent d’avoir une demande importante.

La situation d’Alfa Romeo est encore plus préoccupante. Dans les années 1980, la marque réalisait des performances correctes avec des ventes atteignant jusqu’à 25 000 unités annuelles. Cependant, les chiffres n’ont cessé de dégringoler depuis, pour atteindre des niveaux aujourd’hui catastrophiques, souvent inférieurs à 5 000 unités par an.

Malgré une tentative ambitieuse en 2017 de rivaliser avec les marques premium allemandes, notamment avec des modèles comme la Giulia et le SUV Stelvio, Alfa Romeo n’a pas réussi à inverser la tendance. Ces véhicules étaient pourtant à la hauteur en termes techniques, de performances, de design et de qualité globale, mais ils ont été freinés par des lacunes sur certains aspects clés, comme les systèmes d’infodivertissement vieillissants et une perception de fiabilité encore perfectible. De plus, la concurrence allemande très affuté et la peur d'une décote importante ont tout achevé ..

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Le manque de diversification dans la gamme a également été un handicap majeur. Alors que les concurrents multipliaient les modèles électrifiés ou hybrides, Alfa Romeo est restée en retrait sur ces segments stratégiques. Les clients, eux, ont préféré se tourner vers des offres mieux adaptées à leurs besoins modernes.

Lancia a quitté le marché français en 2017, après des années de déclin marqué par un manque de renouvellement de sa gamme et une stratégie limitée à un seul modèle, la citadine Ypsilon. Cependant, la marque italienne acquise par Stellantis a annoncé son grand retour en 2024, marquant une volonté de renaissance avec des modèles qui ne sont hélas que des copies rebadgées de Peugeot 208 ...

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