Avec une accélération très spectaculaire des ventes de voitures hybrides en 2020 et 2021, on peut dire que la technologie hybride commence sérieusement à s'installer dans la paysage automobile. Car si par le passé les chiffres se concentraient exclusivement sur les essences et les diesels, l'électrique et l'hybride viennent désormais s'intercaler entre les deux. Voici donc l'évolution des immatriculations des voitures hybrides simples (et même légères MHEV 12 à 48V) et rechargeables dans le temps à partir de 2007.
A lire : les différentes technologies d'hybrides
Evolution des ventes d'hybrides en France | |
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2007 | |
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Sont inclus ici les hybrides très légers MHEV, full hybrides et hybrides rechargeables.
A lire : les différences entre les technologies hybrides, du MHEV à l'hybride rechargeable
Voici les immatriculations d"hybrides légers qui incluent les MHEV (micro-hybrides) et HEV (full hybrides). Le deuxième graphique inclut uniquement les HEV, à savoir les vrais hybrides légers qu'on appelle aussi "full hybrid". On remarque qu'il se vend plus d'HEV que de MHEV alors qu'il aurait paru plus logique que ce soit l'inverse (le HEV est plus couteux et sophistiqué que le MHEV).
A lire : les différences entre HEV, MHEV et PHEV
Voici enfin de la matière plus consistante à se mettre sous la dent, à savoir des autos dont l'hybridation a une réelle influence sur la morphologie et l'utilisation du véhicule. Ici l'acheteur s'implique bien plus en déboursant des sommes plus importantes et en ayant la contrainte de recharger tous les jours pour profiter pleinement des capacités offertes par cette chaîne de traction doublée. On aura aussi moins de coffre et une noblesse mécanique largement réduite dans le cadre des véhicules premium (des 4 cylindres en ligne qui remplacent les traditionnels 6 en V et en L).
Pour ma part je ne recommande pas vraiment l'adoption de l'hybride rechargeable, et j'expose ici ma réflexion sur le sujet pour ceux qui voudraient approfondir l'idée. La démocratisation de l'hybride rechargeable à une population non adaptée peut induire un bilan environnemental négatif. En effet, une mauvaise utilisation de ces véhicules induit une plus forte pollution par rapport à de simples thermiques, et les avantages fiscaux semblent stimuler les acquisitions du côté d'acteurs pas du tout en adéquation avec cette technologie. Exemple : aides fiscales pour les entreprises qui utilisent des flottes d'hybrides pour faire rouler des véhicules sur de longues distances (l'hybride rechargeable est avant tout conçu pour de petits trajets quotidiens).
A lire aussi : étude qui dénonce l'emprunte environnementale des voitures hybrides
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