Alors cette Auris est-elle réellement une voiture pratique ? Que vaut-elle en habitabilité et au niveau du coffre ? Et bien tout d'abord, alors que Toyota prévoit d'écouler en majorité des hybrides, il faut préciser que contrairement à l'ancienne version les coffres des thermiques et hybrides ont la même contenance, soit 360 litres. Une valeur intéressante qui se situe dans la bonne moyenne sans toutefois établir un record (c'est un tout petit peu plus que l'ancienne, mais cela ne se voit pas forcément à l'oeil ... Sauf en ce qui concerne la version hybride qui était fortement pénalisée par rapport à la thermique). Si son accès n'est pas le meilleur de la catégorie, c'est déjà bien mieux que sur la Mercedes Classe A III qui est peut-être l'une des pires du marché. Sa forme n'est pas trop torturée, un bon point pour charger des cartons et autres choses rectangulaires.
Habitabilité 2ème rang : | |
Volume de coffre (360 L) : | |
Auris Touring Sport (530 L) : | |
Confort de suspension : | |
Confort 17p 225mm : | |
Finition / Présentation : | |
Infodivertissement : | |
Places assises : | |
Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Quelques véhicules proches :
Pulsar / Astra / Astra 5 / C4 Cactus / Giulietta / Serie 1 / 3 / Ceed II
En réalité, niveau habitabilité pour les passagers arrière, on peut dire que c'est ni vraiment bon ni vraiment mauvais. Vous allez me dire que je ne prends pas trop de risques en disant cela, et vous avez un peu raison. Hélas c'est tout de même un peu vrai, la largeur aux coudes reste correcte mais sans plus, tout comme la longueur aux jambes. Bref, dans la moyenne, pas de quoi s'en plaindre mais pas de quoi mettre ce paramètre en avant. Deux adultes se sentiront à l'aise tandis que trois se sentiront à l'étroit. Au niveau du nombre de rangements ce n'est pas parfait du tout avec seulement une boîte à gants et des rangements limités dans les portières ... Mais cela reste une compacte, on ne va donc pas lui réclamer des tiroirs dans tous les sens.
Oui, l'Auris deuxième génération garde les qualités de l'ancienne à savoir un
confort de suspension très honorable à défaut d'égaler la reine C4 II. La Toyota
semble vouloir transmettre de la douceur, comme pour vous inciter à lever le
pieds et faire des économies d'énergie. C'est donc en toute logique que
l'amortissement est prévenant même si évidemment cela l'est un peu moins en 17
pouces et en hybride (car plus lourde, il faut donc compenser en modifiant le
tarage des amortisseurs). Donc vous l'aurez compris, pas de quoi la critiquer,
elle se situe encore ici dans le haut du tableau.
Question insonorisation c'est encore une fois plus convaincant qu'auparavant
même si vous ne pourrez jamais échapper aux montées en régime importantes de la
version hybride (à cause de la boîte typée CVT qui fonctionne comme un variateur
de scooter) lorsque vous solliciterez de manière vive l'accélérateur. Mais
l'Auris n'invite pas vraiment à la sportivité avec la légèreté et la douceur de
son comportement.
A noter que les diesels restent assez discrets et se font assez vite oublier.
En montant la première fois dans l'Auris 2, je me suis dit, ça y est, Toyota
se défend enfin question finition et présentation. Cependant, 30 secondes après
les yeux commencent à se balader à droite et à gauche ... Et c'est là que
l'euphorie retombe un peu. Si le moussage de la planche de bord est digne d'une
qualité allemande, et bien les autres plastiques viennent largement gâcher la
fête ... Les contre portes sont simplement réduite à leur plus simple expression
avec des plastiques qui font toc et des boutons aussi basiques que sur une Dacia.
Le pseudo cuir qui recouvre l'avant du passager est certes appréciable, mais la
qualité perçue n'est pas au top niveau encore une fois. Et puis il y a cette
horloge digitale, certes pratique, mais qui vous ramène plus de 10 ans en
arrière. Les personnes âgées y verront là quelque chose de pratique quand les
jeunes penseront que c'est totalement has been.
L'écran GPS vient rappeler qu'il s'agit d'une voiture moderne, hélas sa taille
et ses graphismes ne sont pas d'une inspiration extraordinaire. Et puis le
plastique brillant avec les paillettes qui l'entoure fait cheap (même Volkswagen
se met à employer cette chose répugnante dans sa Coccinelle). Heureusement il ne
recouvre pas toute la console centrale ... Mais bon, les autres plastiques qui
prennent le relais ne sont pas non plus très recommandables, comme celui qui
recouvre le bloc qui accueille le levier de vitesses, vraiment pas glorieux.
Mais rappelons que l'Auris se vend à un prix très intéressant, et que sa
vocation première n'est pas de se la jouer BCBG. Si vous voulez une belle
finition il faudra voir ailleurs et ajouter une belle rallonge au budget. Et
puis globalement, cette Auris reste correcte. C'est juste que la qualité de
certains matériaux viennent encore plus accentué le déficit des autres. Ca
manque donc d'un peu de cohérence et il vaudrait mieux une qualité moyenne
partout plutôt que du très bon mis à côté du mauvais.
Question visibilité, il faut noter que vers l'arrière ce n'est pas idéal. Les moins habiles du créneau devront opter pour la caméra de recul disponible en série dès le deuxième niveau de finition.
Coffre du break : 530 litres. Si il n'est pas toujours aisé de proposer un break joli sur des berlines compactes, la preuve en exemple avec les Golf 4, 5 et 6 qui avaient franchement une allure moyenne, et bien ce n'est pas le cas sur cette Auris Touring Sport qui garde une ligne finalement assez proche de la version classique. Elle s'allonge un peu sans bourrelets disgracieux et propose des feux arrière quasi identiques. Niveau pratique, elle peut emmener jusqu'à 530 litres de bagages, ce qui reste très honorable quand on sait par exemple qu'une Mégane 3 Estate en propose 490 et 605 litres pour une Golf 7 SW qui s'annonce être une référence.
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