Dernière modification 16/09/2024

Bonne nouvelle pour les thermiques : le PIC pétrolier serait une LEGENDE


Dans sa dernière vidéo, le célèbre Idriss Aberkane lâche une nouvelle fois une bombe sur un fait qui semblait pourtant bien établi : non le pic pétrolier ne s'est pas produit en 2008 et oui, il reste des quantités de pétroles astronomiques sur Terre, et même encore plus ...

Le pic pétrolier est souvent présenté comme une menace imminente, un point de basculement après lequel la production mondiale de pétrole commencerait à décliner irrémédiablement. Cependant, Idriss Aberkane, une voix souvent controversée mais toujours pertinente, conteste cette idée avec des arguments solides. Selon lui, cette notion du pic pétrolier ne serait qu’une légende urbaine, montée de toutes pièces par les gouvernements pour mieux contrôler leurs populations et légitimer diverses actions politiques, allant des restrictions aux guerres. Aberkane, que je suis de près pour la fiabilité et la profondeur de ses analyses, expose une vérité qui dérange souvent les récits établis. Voici donc son dernier debunkage ...


Une quantité au delà de ce que l'on imaginait

D’après ses explications, non seulement nous n’aurions pas encore atteint ce soi-disant pic pétrolier, mais il resterait encore une quantité pharaonique de pétrole, bien au-delà des estimations traditionnelles. Il souligne que cette ressource ne se limite pas uniquement aux gaz de schiste, une forme du pétrole souvent mentionnée et qui devait représenter les derniers gisements (il n'y aurait presque plus de pértrole "liquide" donc). Non, il existe encore des réserves de pétrole "traditionnel" (visqueux) de manière abondante, à l'opposé de que nous, citoyens, nous avons inculqué depuis des décennies maintenant. Par exemple, des gisements massifs ont été découverts dans les fonds marins et dans l'Arctique, et la fonte du permafrost permettrait elle aussi d'accéder à de nouvelles réserves encore ... À titre d’exemple, la Russie aurait découvert un gisement de 511 milliards de barils en Antarctique, comparable, voire légèrement supérieur à celui de l'Arabie saoudite, qui détenait historiquement les plus grandes réserves prouvées au monde. Attention toutefois, l'antarctique est une zone très spéciale où des activités classées "top secret" (bien au dessus de "secret défense") s'y déroulent, et il serait étrange qu'on y aille extraire du pétrole (personne ne peut entrer dans cette zone sauf autorisation spéciale, ce qui rend d'ailleurs le lieu très mystérieux, mais je digresse). Rien qu'avec cette seule découverte, l’idée de la raréfaction du pétrole serait remise en question, alors avec toutes les autres qui s'y cumulent on peut dire que nous vivons dans un monde où l'abondance des ressources fossiles n'est plus à remettre en question.
Bref, l'idée que le pétrole devient rare serait totalement obsolète et fausse, et je pense que vous serez nombreux (tout comme je le suis) à être étonnés par cette nouvelle qui est aux antipodes de que que l'on nous a appris (encore un mensonge de plus ? Ils se cumulent avec le temps qui passe, et bientôt on s'amurera plus à compter les vérités que les informations erronées).


Le graphique montre la répartition des réserves prouvées de pétrole dans le monde en 2000, 2010 et 2020, classées par régions. Chaque diagramme circulaire représente une année donnée, et la taille de chaque segment correspond à la proportion des réserves mondiales détenues par une région spécifique.

Si vous n'aviez pas confiance envers les gouvernements, vous voilà encore servi d'un argument de taille ... Et d'ailleurs, Elon Musk dénonce que plus il y a le gouvernement dans une entité, moins elle est efficace et productive. Il compare la Nasa à Space X par exemple, plus on laisse le privé faire seuil, plus ça marche fort et vite. Il en a fait un lien de cause à effet de manière plus poussée que ma simple citation. Hélas, et je suis aussi un Français élevé par l'école publique, je sais que vous serez beaucoup à être outrés par cette idée, car justement nous avons été formatés pour penser que le privé ou les grandes fortunes sont le mal incarné. Le communisme montre toutefois que c'est l'inverse, plus l'état a de la place, moins les choses vont pour les individus. Et cela s'explique par une chose très simple : plus il y a de liberté plus les choses vont bien, même le Dieu de la Bible va en ce sens (jusqu'à nous laisser le libre arbitre de le rejeter ! La liberté est la base d'un système intelligent, et quand ceux empiètent sur celles des autres, les autres ont vite tendance à les éliminer, la nature équilibre les choses avec justesse et intelligence). Et pour preuve, la nature n'a pas de gouvernement, et elle s'en sort bien mieux que n'importe quel système humain (la fameuse loi de la jungle) quelque soit le thème abordé.

Des réserves oui, les utiliser non ...

Malgré son scepticisme vis-à-vis du pic pétrolier, Aberkane ne plaide pas pour une exploitation débridée des ressources. Bien au contraire, il dénonce fermement les conséquences écologiques d'une telle approche, en particulier pour les gaz de schiste, dont l'extraction est catastrophique pour l’environnement. Il avertit que l’abondance de cette ressource facile va ralentir le progrès technologique (les époques faciles fabriquent des gens faibles et fainéants), encourageant les sociétés à se complaire dans une énergie polluante et accessible. À cet égard, il se montre une fois de plus mesuré et lucide, comme à son habitude, en évitant les simplifications outrancières telles que la promotion aveugle du "tout pétrole". Si le pic pétrolier est une légende, cela ne signifie pas pour autant que nous devrions continuer à exploiter sans discernement cette ressource fossile. Au contraire, il dit qu'il faut impérativement s'en passer car cela nuit à l'environnement : extraction et exploitation.

Aberkane va plus loin en rappelant que les âges de l’humanité ont toujours pris fin avant qu’une pénurie de ressources n’en soit la cause. L'âge de pierre ne s'est pas arrêté parce qu’il n’y avait plus de pierres, et l'âge de bronze non plus n'a pas pris fin par manque de cuivre. Ce sera pareil ici, l'âge du pétrole s'arrêtera avant le manque de pétrole. Ces transitions ont plutôt été provoquées par des avancées technologiques et des changements dans les modes de vie. Dans ce cadre, Aberkane critique l’idée selon laquelle l’âge des moteurs thermiques se terminerait faute de pétrole. Il argue que la transition vers l'électrique se fera naturellement, mais que l’état actuel de cette technologie présente encore des problématique, notamment les temps de recharge. Il imagine des files d’attente monstres aux stations-service si tout le monde devait passer à l’électrique du jour au lendemain. Sur ce point précis, bien que je reconnaisse l’intelligence de son analyse, je ne partage pas son opinion. Les stations ne sont généralement pas si encombrées, et l’électricité permet de ravitailler dans bien d'autres lieux que les stations, notamment à domicile (charge lente, évitant la nécessité de revoir le calibre du réseau et donc d'avoir des soucis de pénurie liés au cuivre), ce qui décharge considérablement le réseau de distribution public (utilisateur de voiture électrique, ma voiture ne se ravitaille sur les superchargeurs que de manière très anecdotique, et ce serait pareil pour une voiture stationnée dans un parking souterrain d'une grande ville).

Conclusion


En conclusion, cette nouvelle sur l'abondance du pétrole pourrait conforter certains dans l’idée de maintenir leur confiance dans les voitures thermiques pour les années à venir. Toutefois, ce n’est pas le bon choix à faire. Comme Aberkane le dit si bien, il est nécessaire de passer à l’étape suivante avant que l’on ne manque de pétrole. Pour ma part, j'ai choisi de rouler en voiture électrique, non pas pour des raisons écologiques, mais parce que c’est simplement plus pratique et agréable, surtout lorsque l’on habite dans une maison individuelle. L’électrique permet de recharger chez soi pour un coût inférieur à celui du carburant, tout en évitant les tracas d’entretien. De plus, le plaisir de conduite est incomparable, bien au-delà de ce que peuvent offrir les moteurs (même si les V8 ou Flat 6 d’une Porsche 911 GT3 amènent un autre type de plaisir : auditif). La question ne se résume donc pas à la nostalgie du thermique, mais bien à un choix de société tourné vers l’avenir.
J'invite enfin les lecteurs à suivre Idriss Aberkane, il s'agit d'une sorte de phare très utile en cette époque o`la désinformation est devenue monnaie courante.


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