Plan de l'article :
Le malus écologique est souvent perçu comme une contrainte frustrante pour les automobilistes, car il alourdit considérablement le prix d'achat des voitures neuves. Cette taxation pèse sur les consommateurs, les incitant à revoir leurs choix et éventuellement renoncer. Pourtant, derrière cet aspect contraignant, le malus recèle des effets bénéfiques parfois insoupçonnés. Comme vous l'aurez compris, il s'agit d'un article un chouilla satirique sur le sujet, ...
L'industrie automobile est l'une des plus gourmandes en ressources et en énergie. La fabrication d'un véhicule génère une empreinte carbone considérable, bien supérieure aux émissions supplémentaires que pourrait produire une voiture d'occasion sur plusieurs années d'utilisation. En freinant l'achat de véhicules neufs via des taxes dissuasives, le malus écologique incite indirectement à conserver plus longtemps les modèles déjà en circulation, évitant ainsi une pollution massive due à la production de nouvelles unités.
Selon Flavien Neuvy, directeur de l'observatoire Cetelem, les consommateurs se tournent davantage vers l'occasion en raison du coût élevé des voitures neuves, alourdi par les malus. Le parc roulant en France a désormais plus de 11 ans en moyenne, et s’il est vrai que les anciens modèles peuvent être moins efficaces sur le plan des émissions, ils compensent en évitant la pollution générée par la production de nouveaux véhicules.
A lire :
Certes, cette taxation pénalise beaucoup d'automobilistes, même ceux qui optent pour des motorisations raisonnables puisque ces dernières sont elles aussi taxées. Mais elle contribue à une approche plus durable de l’automobile en limitant la production et en prolongeant la durée de vie des voitures existantes. Si l'objectif est de réduire réellement l’impact environnemental du secteur, le maintien des véhicules en circulation reste la solution la plus efficace, plutôt que de les remplacer prématurément sous couvert d’un gain supposé en émissions.
Un effet inattendu du malus écologique est qu’il pourrait pousser certaines marques automobiles en difficulté vers la faillite. Si cela peut sembler négatif à première vue, il faut considérer que moins il y a de firmes, plus la production est efficiente et mieux la planète se porte. La multiplication des marques et des modèles entraîne une complexité industrielle et des doublons inutiles (R&D, diversification des chaînes de montage etc.) qui génère davantage de pollution. Toutefois, il est toutefois important de maintenir un minimum de diversité (éviter tout monopole) pour assurer une certaine concurrence, garantissant ainsi des coûts de production optimisés et une pollution maîtrisée (être compétitif force à être efficient pour des raisons de coût de revient). Aujourd’hui, le marché est saturé avec un trop grand nombre d’acteurs, ce qui nuit à l’efficacité globale du secteur. Et qu'il y ait une bonne moitié des marques qui disparait, voire un peu plus, serait finalement très bénéfique. Après la "destruction créatrice", la "destruction salvatrice" ...
Le malus écologique a également un effet régulateur sur les finances des consommateurs. En augmentant le prix des véhicules neufs, il pousse certaines personnes à reconsidérer l’achat d’une voiture qu’elles auraient eu du mal à financer, évitant ainsi des situations de surendettement. Plutôt que de contracter des crédits importants pour acquérir un modèle neuf, de nombreux acheteurs se tournent vers des alternatives plus abordables, ce qui peut représenter un avantage financier à long terme. En cette époque de consommation frénétique et compulsive, c'est un frein positif pour certains (bien que j'avoue ne pas totalement me retrouver dans cette philosophie castratrice, excluant et infantilisante).
Enfin, pour certains passionnés d’automobile, le malus a un effet inattendu mais bénéfique : il fait grimper la cote des voitures de sport fortement malussées. Ceux qui ont investi dans ces modèles il y a quelques années voient leur valeur augmenter, transformant ainsi leur achat en placement rentable. Ce phénomène est particulièrement visible sur le marché de l’occasion où les véhicules les plus affectés par le malus deviennent plus rares et donc plus prisés. Avoir acheté une 911 en 2015 était un sacré bonne idée par exemple !
J'aurais manqué d'autres conséquences positives ? N'hésitez pas à les partager en bas de page. Rions un peu de nos "malheurs", ça ne peut que faire du bien !
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