Comportement routier Serie 4 Gran Coupe (2014-2020)

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Monopole du plaisir

Le plaisir de conduire reste l'un des tous premiers arguments de vente de la marque à l'hélice, et même si il s'est relativement aseptisé avec le temps pour améliorer le confort, la marque garde encore une petite longueur d'avance en ce qui concerne le plaisir pur. Ce plaisir, vous le trouverez avant tout dans les modèles équipés du châssis sport (de série sur M Sport ou 400 euros en option) qui offre des ressorts courts (avec rabaissement de 1 cm de la hauteur de caisse) et un réglage des amortisseurs plus dur. Hélas, si cette cette configuration offre un plaisir en conduite dynamique, il pourra devenir un peu embêtant en ballade sur les routes dégradées. En effet, la moindre imperfection remonte directement dans votre dos même si il faut reconnaître que les sièges sont particulièrement confortables et ergonomiques. Bref, BMW ne fait pas les choses à moitié quand il propose un châssis sport et vous devez le savoir. Pour ma part j'en suis complètement fan même si encore une fois on aimerait pouvoir être un peu plus tranquille sur les routes défoncées, mais pour cela il y a l'amortissement piloté.

Par rapport à une Série 3 ?

Techniquement parlant il faut reconnaître qu'on a affaire à une mécanique strictement identique, cette Gran Coupé est donc une Série 3 avec hayon. L'empattement est exactement le même tout comme la largeur des voies avant (2 mm d'écart que je ne préfère pas compter ...), à l'arrière la Gran coupé est un poil plus large (1 à 2 cm selon les versions) mais pas de quoi la métamorphoser non plus même si on retrouve des roues plus larges qu'à l'avant à partir des 19 pouces (225 à l'avant et 255 de large à l'arrière). C'est surtout au niveau de la hauteur que la différence s'observe le plus, la Série 4 ayant donc un centre de gravité plus bas : 1.39 contre 1.43 mètres.
Au niveau poids, la Série 4 Gran Coupé sera en moyenne générale plus équipée et donc sera plus lourde. En se calquant sur une base de 420d (très diffusée), on remarque tout de même un delta d'environ 90 kg.

Amortissement piloté SelectDrive

Presque indispensable, la suspension (ou plutôt l'amortissement, ne faisons pas de faute) pilotée permet de profiter au maximum de votre berline premium. En effet, plutôt que de choisir entre confort (châssis standard) et sport (châssis sport rabaissé), vous pouvez avoir les deux en même temps. Notez donc que la position confort offre un moelleux identique que le châssis standard tandis que la position sport permet d'être même un peu plus rigide que sur le châssis sport en option à 400 euros. N'ayez donc pas de doute sur la sportivité du châssis piloté, il est du genre généreux en terme de réglages !
Pour les moins connaisseurs, je rappelle qu'il s'agit ici de moduler (à la demande ou de manière automatisée par le calculateur) le tarage des amortisseurs, c'est à dire de permettre leur débattement avec plus ou moins de rapidité. Ce qui donne donc lieu à des réactions plus molles ou sèches. Il n'y a donc pas de technologie pneumatique ici, les ressorts restent métalliques.
Notez au passage que les mouvements de caisse, que ce soit en sport ou confort, sont mieux maîtrisés car l'électronique contrôle chacun des amortisseurs de manière indépendante. Lorsque l'auto aura tendance à trop s'écraser sur un côté, le tarage va se durcir afin de limiter l'affaissement.

Steptronic 8

La boîte automatique à convertisseur d'origine ZF est tout simplement merveilleuse. Désormais assez connue, puisque utilisée par de nombreux constructeurs, BMW semble toutefois arriver à la programmer à la perfection (car chaque constructeur la pilote comme il le veut par son électronique). Les passages de vitesses sont extrêmement rapides même si on ne peut pas dire qu'elle transpire la sportivité comme peut le faire de plus anciennes boîtes pilotées (à arbres parallèles donc). Notez toutefois que les passages de rapports sont plus perceptibles qu'avec les boîtes Mercedes, notamment le 9G-Tronic qui lisse le tout quitte à mettre de côté toute sensation de sportivité. J'avouerai pour ma part préférer la BMW, sans doute à cause de mon jeune âge ... Car pour le standing et le confort, Mercedes semble encore plus pertinent.
Question efficacité elle prouve son savoir faire en offrant des performances meilleures que sur certaines configurations en mécanique. Exemple, la 420d accélère plus rapidement à 100 km/h en Steptronic 8 qu'en mécanique.

Technique

Comme toute voiture de luxe qui se respecte, il s'agit donc d'une voiture à moteur longitudinal, la boîte de vitesse se retrouve donc entre les passagers avant au lieu de se situer à l'avant gauche comme sur une simple voiture à moteur transversal. L'équilibre y gagne et on peut alors y caser des moteurs et boîte grosses et encombrantes, bref, le vrai luxe même si trop de petits 4 cylindres traînent sous son capot (laissant alors de grands espaces vides).
Cette architecture favorise donc aussi la transmission aux roues arrière, c'est donc pour cela que la deux roues motrices est une propulsion.
Niveau trains roulants, l'avant s'équipe d'un Macpherson à double pivot (il y a deux bras au lieu d'un) évolué et l'arrière s'équipe logiquement de trains multibras afin d'améliorer les réactions de l'auto (virages, routes dégradées, plongée limitée au freinage, braquage à l'accélération etc.). Bref, vous aurez droit au meilleur même si une double triangulation à l'avant aurait permis d'encore plus la flatter !

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Synthèse de vos avis sur le comportement routier

Comportement routier : 12 aiment

Précision direction : 1 n'aime pas

Freinage : 1 n'aime pas

Agrément : 3 aiment 3 n'aiment pas

Poids : 1 n'aime pas

Confort : 11 aiment 4 n'aiment pas

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