Vie à bord GLC II (2022)


Habitabilité et Coffre

L'habitabilité du GLC reste relativement similaire à celle de la génération précédente. Avec un empattement empattement qui a à peine agrandi par rapport à l'ancien, on bénéficie malgré tout d’un espace décent à l’arrière, grâce notamment aux sièges bien creusés. Cependant, le tunnel de transmission central, typique des véhicules thermiques à moteur longitudinal, est très encombrant. Cela, combiné à une assise centrale plutôt rudimentaire, fait que ce SUV est idéal pour quatre passagers, mais devient bien moins confortable et habitable pour cinq.

Habitabilité 2ème rang :
Volume de coffre (620 L) :
Confort de suspension :
Confort 63S E Perf. Mode Confort :
Confort 43AMG Mode Confort :
Confort Airmatic mode confort :
Confort AMG Line MHEV 20p :
Finition / Présentation :
Infodivertissement :
Places assises :
5
Empattement * :
2.89 m

* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité

Quelques véhicules proches :
Mustang Mach-E / Espace 6 / Enyaq / Marvel R / Model Y / BZ4X / EV6

Le coffre impressionne avec ses 620 litres annoncés sur les versions thermiques, mais cet espace est hélas très fractionné et l'une des deux parties n'est pas toujours très pratique. Le compartiment sous le plancher, bien que volumineux, est peu exploitable en raison de sa forme tortueuse (avec en plus une armature en polystyrène). De plus, le plancher n’est pas réglable en hauteur, un détail qui devient pourtant un standard chez la concurrence. Résultat : un coffre peu profond avec un plancher aligné avec le seuil, offrant seulement 450 litres au-dessus du plancher et 170 litres en dessous (sur les versions thermiques). Pour les hybrides, le coffre est réduit à 470 litres au total, dont seulement 20 litres sous plancher (450 + 20), une capacité moyenne pour cette catégorie.






Version thermique


Version hybride

En termes de rangements, le GLC offre des prestations honorables mais pas non plus exceptionnelles. La console centrale dispose d'une ouverture dans laquelle il y a des porte-gobelets et un emplacement pour la recharge par induction, mais l’espace y est globalement un peu limité. Un peu plus en arrière, l’accoudoir central ajoute encore de la contenance mais son accessibilité est forcément un peu moins bonne. Bref, un élève plutôt bon mais quand on a connu les coffres à jouets de Tesla on met la barre un peu plus haute en termes de prétentions.








Modularité

Côté modularité, le GLC fait preuve d'une belle flexibilité. Les sièges arrière se rabattent bien à plat, les alignant ainsi parfaitement avec le plancher du coffre pour maximiser l’espace de chargement. La banquette arrière est fractionnable en trois parties de série, ce qui permet de jouer avec différentes configurations et offre une grande polyvalence pour les chargements volumineux. Sur ce chapitre, le GLC fait presque un sans foute, reste toujours l'impossibilité de moduler la profondeur du coffre avec un plancher amovible (dommage que le sous coffre ne soit pas plane, il aurait permis cette fonction).



Finition et présentation


À première vue, la finition du GLC paraît de très bonne facture, et c'est globalement le cas pour ainsi dire ... Toutefois, un examen plus attentif révèle quelques faiblesses. Mercedes semble avoir cherché à maximiser l’apparence de qualité tout en réduisant les coûts. Certains boutons, auparavant mobiles, sont désormais fixes, ce qui dégrade la sensation au toucher (pas de clic, c'est déroutant et peu ergonomique), en particulier pour les réglages des sièges. Lorsque l’on presse un peu plus fort certains matériaux, des craquements se font entendre, et plusieurs inserts se montrent un peu trop souples. Cela donne la sensation de matériaux remplis de vide et qui manquent donc de consistance et de qualité. L'utilisation excessive de matières durs et froides dans l'habitacle le rendent un peu moins chaleureux (je parle des gros inserts qui couvrent une bonne partie de la planche de bord.




De plus, les zones moins visibles sont parfois très négligées. Les plastiques utilisés dans les espaces de rangement, notamment dans la console centrale, sont d’une qualité très médiocre, égratignant largement la perception de qualité globale. Cela trahit une philosophie de conception où Mercedes semble plus préoccupé par l'apparence que par la durabilité et la qualité intrinsèque des matériaux.


Les versions équipées d’inserts en plastique noir laqué sont à éviter, en raison de leur fragilité et de leur tendance à accumuler les traces de doigts, donnant un aspect moins qualitatif que les autres inserts, notamment le bois. Les boutons tactiles omniprésents, bien qu’élégants, risquent de frustrer ceux qui préfèrent les commandes physiques. Même pour le chauffage et la climatisation, il faut passer par l’écran tactile, ce qui manque de praticité.


Cela dit, certaines touches de raffinement subsistent, comme le cuir surpiqué sur les parties hautes et des assemblages de qualité qui apportent une certaine élégance à l’ensemble. Les plastiques galvanisés (pour ressembler à du métal) sont aussi assez convaincants.


Niveau présentation c'est en revanche excellent même si on peut regretter que l'écran du combiné soit aussi banal et aussi moyennement intégré. Les formes rectangulaires qui ne fusionnent pas avec la planche de bord font un peu tâche.

Infodivertissement : Un système complet(xe)


Le GLC est bien équipé côté infodivertissement avec un combiné d’instrumentation de 12,3 pouces et un écran central de 11,9 pouces, disposé en mode vertical. D’ailleurs, cette orientation verticale peut sembler gênante pour certaines fonctions multimédias, comme la lecture de vidéos par exemple, un aspect que Tesla a résolu en optant systématiquement pour des écrans horizontaux dans ses modèles récents. Notez aussi que le réglage de la température (climatisation et chauffage) condamne le bas de l'écran central, réduisant alors sa diagonale pour l'affichage d'autres fonctionnalités.



L’ergonomie du système est en plus très perfectible. Naviguer dans les menus peut devenir crispant, car l’arborescence manque de centralisation et de simplicité. Contrairement à Tesla, qui a opté pour une interface plus intuitive calquée sur le modèle d’Apple, Mercedes peine à offrir une expérience limpide et intuitive. Malgré la qualité impressionnante des écrans, avec une résolution nette et des couleurs vives, la réactivité du système laisse parfois à désirer. On observe des délais d’attente lors du changement de fonctions, ce qui indique que le processeur manque de puissance pour une expérience parfaitement fluide. Il ne faut toutefois pas exagérer, ça reste fluide et convaincant la majorité du temps.


Le GLC est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, mais ça reste inférieur à ce que l'on peut faire avec Android Automotive (à savoir Android comme système d'exploitation dans la voiture, et non pas la réplication d'un téléphone Android sur la voiture, qui a un nombre très limité d'applications). Par exemple, il est impossible de télécharger certaines applications directement sur le véhicule, telles que YouTube, ce qui limite les possibilités. Pour regarder Youtube il faudra donc utiliser le navigateur internet intégré, mais la fluidité reste moyenne.


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Défauts :



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