Le Volvo C40 électrique se décline en trois configurations distinctes, chacune avec sa propre identité. Décortiquons en détail les spécifications techniques de ces versions.
Comportement (19p) : | |
20 pouces : | |
Générosité/calibre pneus : | |
Tolérance à la charge : | |
Stabilité haute vitesse : | |
Agilité basse vitesse : | |
Confort de suspension : | |
20 pouces : | |
Motricité : | |
Hauteur : | |
Longueur : | |
Poids moy. approx. : | |
Empattement : | |
(Plateforme CMA) Quelque(s) véhicule(s) proche(s) : GLA 2 / Sportage 3 / ID4 / 3008 3 / Tucson / Q3 Sportback / CX-30 / Tonale |
La version de base du Volvo C40 est équipée d'une batterie de 69 kWh alimentant un moteur de 238 ch. Avec un poids de 2052 kg en ordre de marche, cette configuration offre une autonomie adaptée aux trajets du quotidien, sans rechercher une puissance ou une autonomie exceptionnelle. Les versions de base à simple moteur sont des propulsions (sur le XC40 électrique, le même véhicule, c'était des tractions avant 2022), ce qui implique que la puissance passe parfaitement au sol (important avec plus de 200 ch). Cela est hélas moins bon en situation critique avec des routes pleines de neiges ou des chemins plein de gadoue grasse. Dans ce cas la traction était plus pertinente car plus efficace en deux roues motrices quand les conditions se dégradent. Et c'est d'ailleurs le choix d'Audi sur ses thermiques depuis très longtemps.
La version Extended du C40 conserve le même moteur que la version standard, mais se distingue par sa batterie plus généreuse de 78 kWh, qui permet au moteur de développer 252 ch grâce à une alimentation électrique plus importante (batterie plus grosse et donc plus puissante). Malgré cette augmentation de capacités (69 à 82 kWh), le poids ne s'accroît que légèrement, atteignant 2096 kg.
La gamme du Volvo C40 culmine avec une version sportive délivrant une puissance de 408 ch grâce à deux moteurs, un sur chaque essieu, offrant donc une transmission intégrale. Cette configuration, bien que plus lourde (2185 kg), promet une expérience de conduite qui se distingue clairement des deux autres en terme de sensation de poussée. Les près de 100 kg supplémentarités peuvent être perçus comme la goûte d'eau qui fait déborder le vase mais au final ça n'est pas aussi perceptible qu'on pourrait l'imaginer (en tout cas par rapport aux deux autres versions, car on sent le poids malgré tout). On peut aussi dénoncer que les voitures électriques, de manière générale, n'offrent pas encore la possibilité d'avoir une transmission intégrale associée à une offre moteur modeste et donc moins chère, car certains en ont besoin sans nécessité toute cette puissance.
Explorons maintenant le comportement routier du Volvo C40 électrique, en abordant sa conception de châssis, ses dimensions et les sensations de conduite.
Le Volvo C40 électrique repose sur la plateforme CMA, initialement conçue pour les véhicules thermiques, avec un châssis à moteur transversal. La suspension comprend une configuration MacPherson à l'avant et une multibras à l'arrière, garantissant une belle rigueur, bien que l'utilisation d'une suspension à double triangle à l'avant aurait pu être envisagée (mon côté perfectionniste).
L'empattement du C40 s'élève à 2.702 mètres, avec des voies avant et arrière mesurant respectivement 1.598 mètre et 1.603 mètre. À noter que l'arrière est légèrement plus large en raison de son architecture de propulsion, un choix qui impacte également la largeur des pneus. En effet, à l'avant, les pneus mesurent 235 mm de largeur, tandis qu'à l'arrière, cette mesure est de 255 mm, une configuration qui favorise la transmission de puissance sur les versions 4X2.
Le C40 se passe des 17 et 18 pouces qu'on retrouve pourtant sur le XC40 et qui amènent du roulis (surtout les 17 avec leurs flancs XXL), on est donc ici chaussé de manière plus sérieuse.
Notez que les pneus d'origine sont des toutes saisons, la tenue de route n'est donc pas parfaite ... Et vous constaterez un meilleur grip lors de leur changement.
Sur la route, le Volvo C40 électrique propose une suspension légèrement ferme (plus que le XC40), sans toutefois sacrifier réellement le confort (bien que sur route défoncée ça commence un peu à remuer). Cette fermeté vise à contenir les mouvements de caisse liés au surpoids de l'électrique (un XC40 thermique se révèle un peu plus doux). La sensation au volant s'oriente vers quelque chose de feutré et cossu, avec une position de conduite plutôt haute ne favorise pas la conduite sportive (qui est donc cohérente avec les réglages châssis et les aptitudes assez modestes de l'ensemble). Rappelons et précisons que les trains roulants ont été revu vers quelque chose d'un peu plus enjoué que le XC40 dont le positionnement est un poil plus pépère. La direction reste toutefois très légère à défaut de manquer de précision, c'est donc très artificiel et le travail de ce côté là a été bâclé. On peut en effet avoir autant de confort et de souplesse tout en ayant plus de retour d'informations provenant de la route. Ca manque donc de raffinement et de mise au point bien que la très grosse assistance devrait plaire à ceux qui aiment les direction légères.
La hauteur de caisse du C40 électrique s'élève à 17.1 cm (17.5 pour l'équivalent électrique XC40), ce qui est relativement bas pour un SUV électrique. Sachez que le XC40 thermique grimpe à près de 21 cm ... Les différences sont donc assez importantes.
Pour résumer il s'agit d'une sorte d'enclume qui arrive bien à cacher son poids tant qu'on ne le cherche pas trop. Idem avec le châssis qui paraît au premier abord plutôt affuté mais qui encore une fois perd vite de sa prestance quand le rythme augmente. En tout cas on est loin d'un pachyderme laborieux à mener, ce C40 propose un agrément de conduite qui se situe plutôt vers le haut du panier, car au delà de l'efficacité il faut aussi prendre en compte le raffinement des commande et les sensations perçues, et ici c'est du joli travail.
Le Volvo C40 électrique propose un mode one-pedal, simplifiant la conduite urbaine en permettant au conducteur de conduite la voiture avec une seule pédale (certains ne peuvent pas s'en passer alors je le précise, pour ma part je n'aime pas du tout étant habitué au mode rampage des boîtes automatiques). Et de manière générale il faut noter la force importante de la régénération, ce qui est très appréciable.
Pneus | Confort | sur C40 (~2100 kg) |
Commentaire |
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235/50 R19 (Avant) Flancs : 11.8 cm |
7.4/10 | 7.5/10 | - |
255/45 R19 (Arrière) Flancs : 11.5 cm |
7.3/10 | 8.1/10 | Largeur de gomme généreuse (tenue de route) Consommation non négligeable / Aquaplaning haute vitesse |
235/45 R20 (Avant) Flancs : 10.6 cm |
6.5/10 | 7.8/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé |
255/40 R20 (Arrière) Flancs : 10.2 cm |
6.2/10 | 8.5/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé / Largeur de gomme généreuse (tenue de route) Consommation non négligeable / Aquaplaning haute vitesse |
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