Pour vous situer les choses, le Symbioz est un Captur II ... Oui, il s'agit en réalité d'un Captur version longue qui bénéficie donc d'un sac à dos, car tout le reste ne change pas. Avant de détailler les prestations routières, faisons comme il est coutume un tour d'horizon technique pour savoir à quel type d'engin on a affaire.
Comportement (17p) : | |
18p 215mm : | |
19p 225mm : | |
Générosité/calibre pneus : | |
Tolérance à la charge : | |
Stabilité haute vitesse : | |
Agilité basse vitesse : | |
Confort de suspension : | |
18p 215mm : | |
19p 225mm : | |
Motricité : | |
Hauteur : | |
Longueur : | |
Poids moy. approx. : | |
Empattement : | |
(Plateforme CMF-B) |
Comme vous le savez, on est ici sur le segment des SUV compacts généraliste, il ne faut donc pas espérer la moindre prétention technique ... On a donc affaire à un petit crossover à moteur transversal doté de trains roulants assez basiques, à savoir du mcpherson à simple triangle à l'avant et un essieu arrière semi-rigide qu'on peut aussi appeler barre de torsion ou encore traverse déformable, beaucoup de termes pour dire la même chose mais passons. On est ici sur ce qu'il y a de plus simple même si ça n'empêche pas d'avoir de la rigueur, car certaines autos bien plus sophistiquées n'offrent pas toujours de la rigueur, tout est question de réglage et de sacrifice au niveau du confort. On ne profite donc pas ici de la version inédite du Captur qui avait un train arrière mutlibras, car ce dernier se destinait à la version rechargeable que Renault a décidé d'abandonner, ici tout est en semi-rigide. Notez aussi que le Sympbioz est paramétré comme le Captur II qui a bénéficié lors de son restylage de nouveaux réglages, avec une direction plus directe et des suspensions plus rigides, sans toutefois tomber dans la caricature comme vous vous en douterez. Mais attention toutefois, on est pas non plus dans le typage assez moelleux des concurrents de chez Stellantis, et on a ici une auto qui paraît être plus germanique avec des imperfections qui remontent clairement dans l'habitacle à basse vitesse, mais on y reviendra ...
Niveau jantes et pneumatiques on est sur trois montes différentes, sachant que l'on évite ici les 16 pouces d'entrée de gamme de son quasi jumeau Captur. On démarre donc sur du 17 pouces et non du 16, avec au delà des 18 et des 19 pouces. Les 17 et 18 pouces ont 215 mm de large tandis que les 19 pouces se démarquent avec 225 mm, ce qui les place devant en termes de rigueur. Ceux qui aiment la rigueur devront éviter les 17 pouces tandis que les amateurs de confort devront se cantonner à eux.
Les voies avant arrière sont respectivement de 1.56 / 1.55 mètres, et la hauteur de caisse (garde au sol) de 16.9 cm.
Niveau masse il n'y a pour le moment qu'un seul moteur disponible, on est donc sur 1423 kg évolutifs selon le niveau d'équipement choisi.
Sans grande surprise on a affaire à du Renault, avec une direction légère mais qui reste assez directe (pas non plus au niveau d'un 2008 concurrent qui mise tout sur son petit volant et une direction encore plus directe, mais cela n'est pas forcément un gage de rigueur ou de qualité ..). Les trains roulants sont assez rigoureux et ils répercutent assez nettement les imperfections à basse vitesse, et il manque finalement les 16 pouces d'entrée de gamme du Captur pour pouvoir profiter d'un Symbioz qui serait plus conciliant (car les 17 pouces n'ont pas non plus des flancs ultra épais). Heureusement, les choses s'apaisent en prenant de la vitesse, et on profite alors d'un compromis bienvenu qui permet de ne pas être trop secoué tout en profitant d'une tenue de caisse rigoureuses qui surpasse ce que l'on peut voir encore une fois chez Stellantis. Ce Captur fait donc la part belle au plaisir de conduite même si la direction sans ressenti n'est pas des plus affriolante ...
Le freinage est mordant et efficace, même si ce sentiment est accentué par une assistance volontairement décuplée, et à très haute vitesse on se rend alors compte qu'il est un peu moins brillant que ce que l'on pourrait imaginer avec les sensations à basse vitesse.
La position de conduite est hélas un peu élevée, et ceux qui aiment raser la route seront frustrés de ne pas pouvoir abaisser un peu plus le siège, mais au moins on voit loin.
C'est le talon d'Achille de ce Sympioz, à savoir un moteur de coeur de gamme qui reste peu emballant ... On a certes un moteur 4 cylindres discret et raffiné, mais il est trop peu puissant et il est secondé par une boîte électrifiée qui s'apparente un peu à une usine à gaz ... La boîte passe son temps à changer de mode et devoir composer avec seulement 4 rapports. Tout cela combiné à une petite batterie et le résultat est parfois chaotique. En conduite cool les choses vont évidemment bien, mais dans certaines situations (côtes par exemple) ou quand on cherche la puissance, on se retrouve avec des hésitations et des montées en régime trop sonores et envahissantes. A cela s'ajoute un manque de progressivité à très basse allure qui rend les décollage difficile sur routes très glissante, de type chemin de boue. L'E-Tech est clairement une hybridation qui ne restera pas dans les mémoires ...
Bien entendu, il n'y a pas de mode manuel qui permette de contrôle les 4 rapports. On a juste un mode B pour accentuer le frein régénératif, à savoir un frein moteur accentué.
Pneus | Confort | sur Symbioz (~1400 kg) |
Commentaire |
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215/60 R17 Flancs : 12.9 cm |
8.6/10 | 7/10 | Très légère tendance au roulis |
215/55 R18 Flancs : 11.8 cm |
7.7/10 | 7.5/10 | - |
225/45 R19 Flancs : 10.1 cm |
6.4/10 | 8.4/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé |
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