Vie à bord C-HR II (2023)

  Fiches C-HR II  

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Comme l'ancien ?

Avec une auto quasi identique, qui plus est avec un empattement inchangé, on est sur quelque chose qu'on peut qualifier de similaire.
Il faut toutefois ajouter quelques précisions car selon les versions la logeabilité du coffre change un peu.
La version la plus dépouillée, dotée du 140 ch, se dote du plus grand coffre avec 388 litres (contre 377 auparavant, différence imperceptible par l'oeil). Vient ensuite l'hybride 200 qui offre 364 ou 362 litres selon qu'il s'agisse de la transmission intégrale ou pas. Et enfin, l'hybride rechargeable tombe à 310 litres, ce qui commence vraiment à faire peu.
Bien entendu, ces valeurs ont légèrement dépassables puisqu'on a affaire à un hayon, on peut donc charger au delà de la limite située au niveau de la plage arrière (qui sert à délimiter les volumes de coffre officiels, même si Toyota a déjà osé présenter des litrages qui allaient jusqu'au toit ! Pour tenter d'accroître les chiffres ...).

Ici une 140 ch de 388 litres

L'espace pour les passagers arrière est très correct même si il s'avère être assez sombre et engoncé. Sachez d'ailleurs que Toyota a enté de juguler ce sentiment en faisant évoluer à la hausse la surface des vitrages, pour qu'il y ait un peu plus de lumière (la ceinture de caisse reste toutefois assez haute, mais ça confère un sentiment de sécurité).
On pourra éventuellement critiquer la largeur de banquette, qui ne permet pas vraiment d'accueillir trois adultes confortablement.

Au chapitre de la modularité ça reste banal, on a pas de plancher plat une fois la banquette rabattue et elle se fractionne classiquement en deux morceaux. C'est donc ni bon ni mauvais, classique encore une fois.

Niveau rangements rien de très exceptionnel à une époque où la concurrence fait justement des efforts pour s'améliorer sur ce point. On a en effet une grosse console centrale encombrante qui ne permet pas de ranger des choses à l'intérieur ... On a à l'avant une recharge par induction qui permet d'y caser un téléphone et quelques babioles à côté (qui vont vite bouger ...), ensuite arrive un porte gobelets peu polyvalent et à l'arrière au niveau du coude un accoudoir moyennement spacieux. Bref, on est loin d'avoir affaire à la voiture la plus pratique et pragmatique concernant l'aménagement intérieur. Notez quand même qu'on a de généreux porte gobelets dans les portières arrière, ce qui n'est pas si courant que ça. Pour terminer, devant le passager avant se trouve un renfoncement large qui permet de ranger tout un tas de choses (bien qu'on ne puisse les dissimuler), rappelant ainsi les voitures des années 90.

Finition / présentation

Si l'ensemble fait un peu trop plastique et se révèle sombre, on retrouve toutefois une qualité qui n'est pas habituelle chez Toyota. La marque semble enfin vouloir faire quelques efforts même si ce n'est pas encore totalement gagné. On a en effet des éléments rédhibitoires qui laissent suggérer la fainéantise de la marque. Par exemple, les loquet de porte en plastique grossier façon années 80/90 n'est plus supportable à notre époque. Tout comme les blocs qui accueillent les boutons de commandes de vitres électriques, qui sont constitués une plastique qu'on peut qualifier de honteux. Doit-on parler du volant qui trône en plein milieu de votre vision et qui paraît déjà obsolète ? Dommage car à côté de ça on a des éléments presque spectaculaires, comme l'alcantara (en option) ou le bandeau lumineux encadré de métal (ou plutôt plastique galvanisé) qui est une pièce très qualitative et remarquable. Il y a aussi la rangée de boutons sus l'écran qui est très bien réalisée, et les assemblages sont globalement très bien ajustés. Bref, c'est de manière générale qualitatif mais quelques "pustules" viennent un peu dénoter. Ne parlons pas de certaines parties à l'arrière qui sont encore plus négligées et qui contrastent là aussi.

Infodivertissement

Si le combiné numérique reste appréciable, il reste peu évolutif et modifiable. De plus, et si l'écran central propose une belle image (fine, lumineuse et colorée), le software (logiciel / interface) se révèle extrêmement pauvre et vide ... C'est simple, on a l'impression qu'il reste quelque chose à installer tellement il n'y a rien à se mettre sous la dent. A quoi bon poser un écran si c'est pour ne rien y mettre dedans ? Ah oui, il y a Apple Car Play et Android Auto (sans fil) qui permet de sauver les meubles et de donner une légitimité d'exister à ce fameux écran.

A ce propos, sachez qu'en entrée de gamme il est à 8 pouces (avec un style moyen et une intégration qui l'est tout autant) tandis qu'à partir du deuxième niveau de finition il grimpe à 12.3 pouces. Sachez d'ailleurs que c'est le me^me écran qui sert pour le combiné digital, qui est de série quant à lui.

Bref, si Toyota rattrape un peu son retard en la matière, il reste quand même encore bien inférieur à ce que l'on peut voir chez les concurrentes généralistes ...

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