Comportement routier Sportage (2016-2022)

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Lourd mais bien doté

Si cette quatrième génération de Sportage reprend comme base le châssis plutôt moyen de la précédente mouture, force est de constater que les choses ont été revues vers quelque chose de plus solide. L'empattement est un premier indice puisqu'il gagne 3 cm de longueur.
Sur route, le Sportage ne pose absolument aucun soucis en proposant quelque chose d'assez bien tenu, même si on le bouscule un peu. Evidemment sa hauteur de caisse et son poids un poil élevé n'incitent pas à attaquer mais il semble que cela ne lui fasse pas vraiment peur.
Au niveau pneumatiques la marque a été très généreuse puisqu'il est envisageable d'avoir du 19 pouces. Mais au delà de proposer des jantes à grand diamètre, Kia a aussi fait en sorte qu'elles soient larges. En effet, si Renault s'amuse à proposer des jantes de plus en plus grosses sur ses modèles (CF Kadjar et Scenic 4 entre autres), il faut reconnaître que leur largeur cherche plus à économiser du carburant qu'à faire profiter la tenue de route... Ici, le 19 pouces fait 245 de large, des dimensions que connaissent plutôt les habitués de grosses berlines allemandes.
Enfin, il faut toutefois préciser que les modèles équipés de 16 pouces à flancs hauts se révèlent bien plus sages et donc bien moins rigoureux en conduite dynamique, mais le confort y gagne en revanche.

La direction est asservie à la vitesse (assistance plus ou moins grande) de série. Si sa consistance est plutôt bien calibrée (pas trop molle) les retours d'informations sont en revanche un peu limités. Le train avant gagne aussi en précision avec les grosses jantes 19 pouces dont les flancs sont moins épais. Les autres induisent une direction un peu plus floue, ce qui reste logique.

La position de conduite assez haute (mais bonne en terme "d'ergonomie corporelle") plaira à ceux qui aiment voir loin tandis que les amateurs de conduite ne seront pas forcément totalement convaincus. Bref, c'est l'ambiance d'un vrai SUV contrairement à un GLA par exemple dont l'assise.

Techniquement au top

En plus de proposer de jolies gommes, Kia équipe l'ensemble de la gamme de train arrière multibras. Pour comparaison, les Kadjar et Qashqai se limitent à du simple essieu semi-rigide sur les modèles 4X2 (il faut opter pour les 4X4 pour avoir un train arrière sophistiqué). Ce type de train totalement indépendant a plus de possibilités au niveau des débattements, ce qui amène un meilleur comportement mais aussi un confort accru pour les passagers arrière. Les amortisseurs sont à gaz (voir l'article qui explique leur fonctionnement sur ce même site) pour un meilleur confort et une meilleure réactivité de ces derniers face aux imperfections de la route. A n'en pas douter, Kia ne se fiche pas de vous en perfectionnant les organes les moins visibles que peu de personnes connaissent (il est pourtant facile de refourguer de la camelote dans ces conditions ...).

Boîtes ?

Si la boîte mécanique 6 rtapports n'est pas totalement parfaite au niveau débattement et verrouillages (ça accroche peut-être un chouilla de temps en temps), elle fera toutefois largement l'affaire pour le commun des mortels. En tout cas pas de quoi être gêné même si la sixième pourra paraître longue, ce qui est devenu une habitude dans le monde de l'auto. Cela a au moins le mérite de rendre sobre le Sportage sur autoroute.
Concernant les automatiques deux solution s'offrent à vous selon que vous optiez pour le diesel ou l'essence. Le 1.6 T-GDI profite d'une boîte robotisée double embrayage DCT7 tandis que les diesels s'octroie une bonne vieille boîte auto. à convertissement hydraulique. Si cette dernière est très agréable à l'usage, elle invite plutôt à une conduite pépère sachant que ce type de boîte convient plutôt pour des moteurs de grande puissance (le patinage aux changements de rapports fait croire qu'on a moins de puissance). Il semblerait que la double embrayage à 7 rapports n'ait pas été utilisée sur les diesels en raison de leur couplé élevé (les embrayages à sec devant être limités en terme de couple admis, comme avec la DSG de Volkswagen).

Plusieurs visages

Comme souvent, et surtout sur les SUV qui proposent beaucoup de configurations différentes par rapport à d'autres véhicules, il faudra distinguer plusieurs versions. Les essence 4X2 en boîte mécanique paraîtront agiles et performants tandis que les versions diesel 4X4 en BVA paraîtront un peu plus pataudes et à court de souffle. Et si ce n'est pas non plus le jour et la nuit la différence est tout de même sensible. Le poids variera donc de 1454 kg pour un 1.6 4X2 à 1690 kg pour les diesels BVA 4X4 haut de gamme.

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Synthèse de vos avis sur le comportement routier

Comportement routier : 7 aiment 2 n'aiment pas

Précision direction : 1 aime

Freinage : 3 aiment 3 n'aiment pas

Agrément : 16 aiment 2 n'aiment pas

Confort : 30 aiment 7 n'aiment pas

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