Vie à bord A6 (2011-2018)


Habitabilité ? Vraie familiale ?

Comme vous devez vous en doutez, ce n'est pas la place qui manque à bord de cette A6, l'espace aux jambes est bien évidemment suffisant pour la majorité des gabarits (hors Teddy Riner, lui il lui faut une A8 L). Cependant, comme toute Allemande qui se respecte, le passager arrière central subira tout un tas de désagréments. Tout d'abord le tunnel de transmission qui lui fera mettre ses pieds de chaque côté, histoire d'empiéter sur le voisin ... De plus, la forme du siège à cet endroit, couplé au manque de moelleux du dossier (qui sert donc aussi d'accoudoir ...) finira d'achever le dos de la pauvre personne qui l'occupe. Vraiment dommage de ne pas avoir mieux sur ce type de berline ... Surtout que le tunnel aurait pu être un peu moins proéminent, surtout en traction.
Bref, pour les deux autres occupants, c'est le top ! Espace aux jambes généreux et confort des sièges correct à défaut d'être très moelleux ... Encore une fois on est dans de l'Allemande.
Avec son coffre de 530 litres, il y a de quoi caser quelques bagages ! Cependant, cette mesure est bonne mais pas révolutionnaire dans le segment des grosses berlines. Et puis rappelons qu'il n'y a pas de hayon contrairement à sa fausse jumelle, l'A7. Dans ce cas, l'A6 Avant (break) représente une offre bien plus intéressante.

Habitabilité 2ème rang :
Volume de coffre (530 L) :
A6 Avant (565 L) :
Confort de suspension :
Confort Susp. Pneumatique :
Confort S-Line :
Confort RS6 :
Finition / Présentation :
Infodivertissement :
Infodiv. MMI MIB2 :
Places assises :
5
Empattement * :
2.91 m

* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité

Quelques véhicules proches :
Classe S / Serie 3 GT / Serie 5 / Insignia / Serie 5 GT / CLS / Serie 6 Gran Coupe

Avec donc un volume de coffre allant de 530 à 995 litres (sièges rabattus), l'A6 ne fait pas dans l'exception. En revanche, si l'on suit la piste de la version break, l'Avant, avec un coffre allant de 565 à 1 680 litres, qui, lui non plus, ne s'imposera pas sur le seul critère du volume, c'est la notion de design, évoquée, mais aussi le confort et l'élégance d'utilisation qui s'imposent. Ainsi, un déverrouillage à distance des dossiers est complété par un cache-bagage électrique (en option), qui se replie automatiquement à l'ouverture du hayon, qui peut lui aussi être assisté électriquement en option. En outre, le système de glissières, les sangles de maintien sur le côté gauche etc., rendent l'arrimage et l'organisation du coffre « so germaniques ».

Confortable ?

Pour beaucoup, Audi rime avec planche en bois. Heureusement, ici on est en première classe donc pas de placnhe en vue ! Ou alors peut-être un peu lorsqu'lle chausse les roues de 20 pouces. Et encore, cela reste très acceptable. Cependant, si son confort est très bon, la Série 5 (encore une fois) vient jouer les trouble faits en proposant quelque chose d'un peu plus pointu. Et oui, les temps sont difficiles pour l'A6 !
Notons qu'elle propose une suspension pneumatique qui permet d'ajuster le confort de suspension. Pour résumer, le confort est bon mais ne représente pas le meilleur de la catégorie.
Question insonorisation c'est presque un sans faute, c'est même une cause d'excès de vitesse tellement on ne sent rien sur autoroute. Malgré tout, la version 2.0 TDI propose un bruit agricole dans l'habitacle, un vrai tue l'amour ! Ambiance bizarre avec une berline exclusive qui dégage le bruit d'une simple Golf ... Vraiment pas top même si les performances sont suffisantes.

Finition ? Au top mais la concurrence s'est mise à jour

Cela en deviendrait presque une habitude avec Audi, mais il est difficile de ne pas mentionner la qualité des matériaux et des assemblages de cette A6, qui restent parmi les meilleurs à notre époque. Sauf que depuis, BMW a sorti l'artillerie lourde et ne craint donc plus l'ami aux anneaux. En effet, la Série 5 de même génération n'a absolument plus rien à craindre contrairement à la génération précédente qui se faisait écraser par l'A6 ... Audi propose également un niveau de personnalisation étonnant, même pour une berline haut-de-gamme comme l'A6, avec le service Audi Exclusive, qui permet un choix élargi de matériau (une quinzaine de cuirs), de couleurs (comprenant tout un dégradé de peintures de carrosserie, par exemple), allant jusqu'à la couleur des surpiqûres. A titre d'exemple, pour une A6 S Line V6 3.0 TDi quattro Tiptronic, la sellerie Pack cuir Audi exclusive, proposant plus de 10 couleurs de cuir Valcona, coûte 9 290 EUR.

Néanmoins, si ces options se traduisent in abstracto par la possibilité d'obtenir un véhicule discret mais exclusif, ne ressemblant à aucun autre, l'exercice pourrait s'avérer périlleux in concreto sur deux points : une mise en danger certaine des portefeuilles, même les plus fournis, et les difficultés liées à ces choix, aux couleurs coordonnées, et à cette possibilité qui demeure de ne pas tant se démarquer, consécutive notamment au succès d'Audi sur le marché français, européen et mondial, en bref de souffrir d'une exclusivité relative, standardisée et mondialisée. A ce titre, si certaines applications décoratives ou placages comme, en particulier, le Chêne Beaufort façon bateau, labellisé « yachting », sont plutôt originales, et ont un effet très positif sur la qualité perçue, il pourrait être regrettable qu'elles s'arrêtent avant la dernière buse d'aération à droite de la planche de bord, en particulier car on la retrouve en amorce de la portière. En effet, l'esprit « yachting » aurait pu se satisfaire d'un cerclage plus complet des places avant, tirant un trait continu sur le tableau de bord. Cette petite rupture semble néanmoins moins dérangeante en finition aluminium Trigon, aluminium travaillé à la façon des inserts carbone. Enfin, sur ce point des applications, comme sur d'autres, une finition Audi exclusive est proposée, pour profiter d'essences de bois plus exclusives (1420 EUR).

On l'aura compris, s'installer dans l'habitacle de l'Audi A6, c'est inspirer une bonne bouffée de luxe et de sensualité, en somme retrouver une qualité maîtrisée et tempérée par une relative austérité. A cette qualité perçue s'inscrivant dans le haut du panier du premium, s'ajoute également une offre technologique de pointe. S'il est à craindre, comme pour les finitions intérieures, que la logique d'une offre pléthorique d'options tende à dramatiquement saler la note, la dotation de certaines finitions permettrait une meilleure visibilité des coûts, fussent-ils élevés. Ainsi, l'offre hybride se déclinant sur une finition trompeusement baptisée « base », débutant à 56 370 EUR, permet de bénéficier de série de l'emblématique MMI Touch, fonctionnant avec un ordinateur de bord au bel écran couleur de 7 '' qui se déploie en surplomb de la console centrale, et du GPS Advanced. Pour cette A6 Hybrid, se retrouvent naturellement l'Audi Drive Select, mais aussi l'Audi Hold Assist et l'Audi Parking System plus avant et arrière. De série, une climatisation 4 zones et un toit ouvrant viennent compléter un beau pack, technique et élégant, taillé sur mesure pour le cœur de cible Hybrid, dont le coût élevé pourrait néanmoins être atteint voire dépassé en dotant d'options l'entrée de gamme Ambiente 2.0 TFSI 180 ch.

L'interface de contrôle MMI joue parfaitement la carte de l'intuitivité et d'une synthèse technologique intéressante, combinant Google Earth aux données du système de navigation, dans une perspective de lisibilité et d'habitudes liées à la génération du sans fil in fine plutôt bluffante, d'autant que cet outil MMI peut être associé à diverses options électroniques d'assistance à la conduite, comme l'Audi Drive Select. En outre, l'utilisation du pavé tactile sensible dans le cadre du GPS Advanced s'avère ludique et efficace.

Pour les mélomanes, un Système B&O (Bang et Olufsen) en option délivre 1200 watts sur 15 haut-parleurs dont un central et un subwoofer, et déploie une lentille acoustique, bel effet visuel, destiné cette fois aux technophiles.


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Synthèse de vos avis sur la vie à bord

Confort global : 56 aiment 9 n'aiment pas

Confort des sièges : 1 aime 2 n'aiment pas

Insonorisation et bruit perçu : 22 aiment 3 n'aiment pas

Bruit roulement/pneu : 1 aime 2 n'aiment pas

Bruit d'air : 2 n'aiment pas

Bruits parasites : 2 n'aiment pas

Finition / qualité des plastiques : 26 aiment 3 n'aiment pas

Vieillissement des plastiques : 1 aime 1 n'aime pas

Sensibilité plastique : 1 n'aime pas

Qualité des assemblages : 2 aiment

Présentation intérieure : 1 aime

Luminosité : 1 aime

Qualité son/autoradio : 6 aiment 1 n'aime pas

Habitabilité : 7 aiment 2 n'aiment pas

Volume de coffre : 9 aiment 6 n'aiment pas

Nombre de rangements : 1 aime 1 n'aime pas

Roue de secours : 1 aime

Break A6 Avant

Coffre du break : 565 litres. En version break (qui fait la même taille avec 1 cm d'écart en longueur) elle s'appelle comme d'habitude chez Audi : l'Avant. Si au niveau esthétique c’est réussi, il faudra revenir question volume de rangement avec seulement 565 litres. Pas terrible pour la catégorie.



 
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Qualités :



Défauts :



Consommation moyenne (L/100 km ou kWh/100km + autonomie électrique si VE) :



Problèmes / dysfonctionnements rencontrés :



Note :

/20

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Tarif payé :    euros/an

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