Vie à bord Tiguan 3 (2023)

  Fiches TIGUAN 3  

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Calibré parfaitement pour l'Europe, on comprend mieux pourquoi le Tiguan s'est aussi bien vendu pour sa deuxième génération, mais aussi pourquoi les concurrents cherchent à reprendre ce type de gabarit pour leurs SUV. Il vise en effet le juste milieu en optimisant sa polyvalence ville / voyages, car avec ses 4.54 mètres il est loin d'être trop encombrant.
Commençons tout d'abord par l'habitabilité au deuxième rang qui s'avère dans les standards hauts de la catégorie en termes de longueur aux jambes et largeur de banquette. Toutefois, le tunnel central de servitude (et même de transmission pour le 4Motion) amène quand même une grosse protubérance pour le passager central, du genre plus costaude que ce que l'on voit habituellement ... Et bien entendu, cette place centrale accueille un accoudoir / porte-gobelets qui raidit encore plus le dossier. Mais quoi qu'il en soit, si on rapporte cette habitabilité au gabarit de l'auto c'est vraiment bon.

Concernant le coffre, il atteint ici 652 litres même si ce chiffre me paraît supérieur à ce que j'ai ressenti dans la réalité (il faut dire que l'espace sous plancher est vaste, on y revient après). Et après vérification il s'agit de la contenance quand on avance au maximum la banquette, ce qui est un peu limite de la part de Volkswagen qui communique ce chiffre sans précisions. Car oui, le coffre de base est bien de 550 litres banquette reculée. Il tombe toutefois à 490 litres en version hybride rechargeable, car ce fameux sous plancher est désormais occupé. Ca reste toutefois une belle valeur même en hybride ...
Le plancher de coffre amovible (sur deux niveaux) sert en effet à avoir un plancher plat quand on rabat la banquette arrière, bien qu'il reste malgré tout une pente légère.
Pour revenir à la banquette, il faut noter qu'elle est fractionnable en trois parties (généralement c'est deux) mais aussi et surtout elle est coulissante sur une large amplitude, à savoir près de 20 cm. On peut alors moduler l'espace pour les passagers ou pour le coffre très facilement et surtout de manière prononcée (avancée à fond, la banquette ne laisse plus de place aux jambes). Le Tiguan s'adaptera donc facilement à votre contexte du jour : transporter plutôt des choses, des Hommes ou un peu des deux.

Niveau rangements, ils sont à la fois nombreux et astucieux.
Commençons par le plus original, à savoir un petit bac placé sur les cotés des assises arrière, entre le siège et la portière. Revenons à l'avant avec un compartiment destiné à accueillir les smartphones, avec une charge par induction si vous optez au moins pour le deuxième niveau de finition. Il y a au dessus une sorte de clapet qui se bascule pour cacher les téléphones ou encore ranger des choses au dessus d'eux.
Arrive juste derrière un long espace rectiligne très modulable dans lequel on pourra caser tout un tas de bazar encombrant (et c'est ici que la clé se met pour le démarrage en "Keyless Go"). On peut y intégrer des porte-gobelets, des éléments permettant de compartimenter le tout ou encore ne rien mettre pour libérer un maximum d'espace. Il n'y a donc pas vraiment d'accoudoir fermé, en dessous de ce dernier se trouve un vide dans le prolongement de l'espace que je viens de décrire.

Au global, si le nombre de rangements est appréciable, il manque toutefois la possibilité de les fermer. De plus, la console centrale aurait pu être plus dégagée pour y introduire de plus grands rangements.

Présentation / finition

Soyons honnête, l'intérieur de ce Tiguan manque clairement de charme et d'ambiance ... Cette présentation mêlée aux coloris assez triste et manquant de contraste est un peu décevant à notre époque. Même les codes modernes habituels ne sont pas repris, comme l'emplacement des buses d'aération, qui sont centrales et latérales comme cela se faisait sur les anciennes VW (aujourd'hui la mode consiste à intégrer ces aérateurs sur la longueur de la planche de bord). Bref, on croirait un habitacle dessiné avant 2010 avec l'intégration un peu maladroite d'écrans modernes.
Les matériaux se constituent principalement de plastique noirs laqués un peu toc, de simili cuir peu ragoûtants et de plastiques durs gris très communs. On ne ressent plus le surcroit de qualité qu'il y avait dans le passé, mais ça commence à faire un petit bout de temps que le groupe est tombé dans ce travers (lié encore une fois au dieselgate).
Heureusement, la qualité des écrans relève le sentiment général, car ils disposent de belles couleurs, d'une jolie définition et de menus assez bien réalisés.

C'est un peu l'artifice central de l'habitacle, un bouton personnalisable au niveau de sa fonction. J'aurais préféré un espace de rangement à la place

Infodivertissement

Commençons par la calibrage des écrans, avec pour la grande majorité des modèles un écran central de 12.9 pouces et un combiné d'instrumentation (Digital Cockpit comme ils disent) de 10 pouces.
Il faudra hélas grimper sur la finition maximale (R-Line Exclusive, et non pas R-Line "tout court") pour profiter de l'écran XXL de 15 pouces sur la planche de bord, un diagonale similaire à celle qu'on retrouve dans les Tesla 3 et Y.
Hélas, et même si Apple CAr Play et Android Auto permettent beaucoup de choses, tout cet attirail ne sert pas à grand chose si on ne peut profiter d'Internet ou de pouvoir regarder des vidéos. Et c'est d'ailleurs pour ce genre de choses que je reste personnellement accroché à Tesla telle une moule sur son rocher. Les écrans m'importent peu si ils ne servent qu'à afficher des menus vides de fonctionnalités consistantes. La carte GPS paraît elle aussi un peu limitée, surtout face aux concurrents qui arborent du Google Map avec image satellite.
Et enfin, même si l'ergonomie a été améliorée, elle n'est pas encore idéale ... Car il faut savoir que le système a un passif lourd et difficile, avec une très mauvaise presse (bugs par milliers, ergonomie sans queue ni tête etc.).

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