C'est simple, aucune autre compacte peut se targuer d'avoir comportement routier aussi efficace et plaisant que celui de la BMW Série 1, surtout sur cette première génération. La propulsion apporte un dynamisme et une sensation qui ne se retrouve pas sur les autres compactes. La série 1 est une voiture passion faite pour se faire plaisir sur la route, surtout en virage où elle vire à plat sans broncher. Le comportement est très proche la Série 3 dont elle partage le châssis. Cependant, son centre de gravité un peu plus élevé et sa répartition des masses un peu moins bonne (pas de coffre à l'arrière qui prolonge la ligne) la rendent un chouilla moins équilibrée quand on veut la faire "danser" sur circuit. Mais là c'est histoire de chipoter car pour le ressentir il faut se retrouver dans des situations extrêmes. Et puis la Série 1 étant un peu plus légère elle se révèle meilleure sur certains exercices ...
Comportement (17p 225) : | |
16p 195mm : | |
Pack M 18p : | |
Générosité/calibre pneus : | |
Tolérance à la charge : | |
Stabilité haute vitesse : | |
Agilité basse vitesse : | |
Confort de suspension : | |
16p 195mm : | |
Pack M 18p : | |
Motricité : | |
Hauteur : | |
Longueur : | |
Poids moy. approx. : | |
Empattement : | |
(Plateforme E/KKL) Quelque(s) véhicule(s) proche(s) : A3 |
Même en châssis standard la Série 1 est calibrée très sérieusement
On a affaire à une voiture dont la direction est parfaitement calibrée, à savoir de la lourdeur et beaucoup de retours d'informations provenant de la route. Le souci est que ce paramétrage laisse croire parfois que l'auto est plus lourde qu'elle n'est, et certains se laissent donc aller à avoir quelques mauvais a priori (les laissant croire qu'elle pèse trop lourd). Pour ma part je trouve ce calibrage parfait, on ressent tout et ça permet de faire corps avec la machine. Les générations sorties après n'ont jamais réussi à reproduite cela en raison de leur direction électrique trop artificielle et plus difficiles à mettre au point semble-t-il.
L'ambiance à bord est plutôt raide sans toutefois avoir l'impression de se faire torturer. Les plus âgés seront certainement moins convaincus mais cela lui offre des aptitudes qui donnent envie d'aller s'inscrire au circuit du coin. Bien entendu, vous verrez une belle différence entre une 116d et une 330i ! L'une étant plutôt sage quand l'autre propose suffisamment de performances pour aller se frotter à une Boxster S ...
C'est donc une base de série 3 à moteur longitudinal, à savoir la disposition des voitures de prestige destinées à recevoir de gros moteurs (par l'arrière ça motrice bien mieux, voilà pourquoi les électriques sont des propulsions, leur couple important l'impose un peu).
Le poids varie de 1300 à 1500 kg environ, avec bien entendu une masse plus élevée sur les versions 6 cylindres dont le bloc pèse évidemment plus. C'est une masse quasi parfaite qui permet d'être serein à tous les rythmes, que ce soit dans les petites épingles comme à 240 sur l'autobahn. Malgré les années qui passent, cette Série 1 est très loin de devenir obsolète, et même au contraire elle se bonifie ! Avec une troisième génération de Série 1 basée sur une plateforme de Mini à moteur transversal, on peut dire qu'elle a largement perdu de sa superbe en conduite très enjouée.
Concernant les trains roulants on est sur du Macpherson à double articulation à l'avant et du multibras à l'arrière, difficile de faire mieux si ce n'est avec du double triangle (plus utile sur les autos plus massives ou sur les sportives de très gros calibres, mais là on utilise des triangles entiers et non des versions à pivot déporté). Les pneumatiques débutent sur du 16 pouces de 195 mm de large (que je déconseille, il faut plus plus assumer le poids et le châssis de l'auto) et culminent sur du 18 pouces de 225 mm de large (que je conseille de passer à 245 mm si vous voulez une auto au top).
Doté de trains roulants rabaissés (15 mm) et rigidifiés, ce pack permet d'aller au bout des choses quitte à ruiner clairement le confort sur route bosselée il faut l'avouer. En tout cas, ceux qui cherchent le plaisir de conduite ne retrouveront rien de tel chez la concurrence, c'est certain !
De ce côté là, vous trouverez en occasion principalement des manuelles (la boîte automatique était bien moins populaire à cette époque), une boîte acceptable mais qui peut décevoir en terme de débattement (trop important) et au niveau de la pédale d'embrayage dont la course est elle aussi trop importante. Les BVA étant incarnée par la Steptronic (d'origine ZF), une boîte 6 rapports à convertisseur hydraulique : performante mais pas ultra réactive non plus même si en mode sport c'est un peu mieux. Ce mode de conduite permet en effet d'aller plus haut dans les tours mais le passage des rapports reste assez semblable contrairement à la génération sortie après (Steptronic 8 qui enchaine bien plus rapidement les vitesses en Sport. La 6 peut le faire mais il faut se débrouiller à faire reprogrammer le calculateur de boîte ...).
Notez pour conclure que cette transmission est des plus douce grâce à son convertisseur et le pilotage des solénoïdes très doux !
Pneus | Confort | sur Serie 1 (~1400 kg) |
Commentaire |
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195/55 R16 Flancs : 10.7 cm |
7.3/10 | 7/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé / Consommation raisonnable |
205/55 R16 Flancs : 11.3 cm |
7.7/10 | 7.1/10 | Consommation raisonnable |
205/50 R17 (Avant) Flancs : 10.3 cm |
6.9/10 | 7.6/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé / Consommation raisonnable |
225/45 R17 (Arrière) Flancs : 10.1 cm |
6.8/10 | 8.2/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé |
215/40 R18 (Avant) Flancs : 8.6 cm |
5.6/10 | 8.5/10 | Sur un rail ! / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé |
245/35 R18 (Arrière) Flancs : 8.6 cm |
5.6/10 | 9.4/10 | Sur un rail ! / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé / Compromis tenue de route / consommation idéal |
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