Le Kuga premier du nom faisant référence en terme de dynamisme par rapport à son gabarit relativement important. Car oui, malgré de bonnes prestations il restera forcément un peu handicapé par son poids et sa garde au sol assez importante.
Alors ce deuxième opus fait-il toujours dans le dynamisme ?
En réalité Ford a voulu rendre cette version plus douce à vivre en rendant plus cohérent les réglages de suspension avec son positionnement de familiale. Le Kuga 2 est donc un peu moins vif sur route bien qu'on ne tombe pas dans la caricature.
Mais surtout, cela est compensé par un châssis optionnel ST-Line qui permet de retrouver la vigueur du premier. Le dynamisme sera donc ici en option, comme le font les Allemands sur leurs autos depuis déjà un bon bout de temps.
Comportement : | |
ST-Line : | |
Générosité/calibre pneus : | |
Tolérance à la charge : | |
Stabilité haute vitesse : | |
Agilité basse vitesse : | |
Confort de suspension : | |
ST-Line : | |
Motricité : | |
Hauteur : | |
Longueur : | |
Poids moy. approx. : | |
Empattement : | |
(Plateforme C1) Quelque(s) véhicule(s) proche(s) : X3 / Qashqai 2 / Discovery Sport / X1 / Macan / Range Rover Evoque / Q3 |
Techniquement parlant on reprend la recette du précédent en récupérant sa carcasse, à savoir une base de Ford Focus (en gros la plateforme à moteur transversal de Ford). Et si il ne faut pas s'attendre à la vigueur d'une Focus, on est quand même ici sur une base très saine et agréable à mener.
La transmission intégrale est aussi de la partie sur certaines motorisations, ce qui encore une fois atteste du côté assez sophistiqué de l'auto (ce n'est pas tout le monde qui propose ça, mais comme le Kuga a une vocation mondiale Ford a fait les choses proprement).
Vous aurez principalement le choix entre une boîte manuelle à 6 rapports qui se révèle assez agréable (malgré un guidage menant à quelques accrochages) ainsi qu'une boîte robotisée à double embrayage Getrag Powershift qui l'est tout autant (avec le même nombre de rapports). Sans atteindre le niveau d'une DSG sur un Tiguan, elle s'en rapproche toutefois beaucoup. Il s'agit ici du même fournisseur que Renault avec ses EDC.
La version 182 ch essence propose toutefois un autre type, à savoir une boîte à convertisseur de couple qui se révèle plus douce et agréable quitte à être moins réactive. Mais il aurait peut-être été plus judicieux de proposer la PowerShift pour ce genre de motorisation, plus orientée vers la conduite dynamique.
Malgré tout, cette BVA se révèle plus confortable et fiable, et surtout elle peut encaisser le couple plus important de ce bloc.
Le terme transmission réunit beaucoup d'organes ... Passons donc au deuxième sens de transmission, c'est à dire celle qui concerne la motricité. Vous aurez donc droit d'opter pour une version à traction (4x2, soit deux roues motrices pour ceux qui n'auraient pas compris ...) ou une transmission 4x4 non permanente qui ne s'active que lorsqu'il y a besoin. Pour les sceptiques, sachez que le calculateur calcule plusieurs centaines de fois par seconde si il faut l'activer ou pas, tout en générant une poussée adaptée à chaque roue. La magie de l'électronique, qui permet alors de réduire la consommation mais aussi l'usure des pneus.
Pneus | Confort | sur Kuga 2 (~1650 kg) |
Commentaire |
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235/55 R17 Flancs : 12.9 cm |
8.6/10 | 7.6/10 | Très légère tendance au roulis |
235/50 R18 Flancs : 11.8 cm |
7.6/10 | 8.1/10 | - |
235/45 R19 Flancs : 10.6 cm |
6.7/10 | 8.6/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé |
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