Vie à bord EQC (2019-2023)

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Habitabilité / coffre

Si de prime abord le GLC semble être un poids lourd digne d'une GLE il faut bien se mettre à l'esprit qu'il s'agit ici d'un GLC électrifié .. On a donc affaire à un SUV de taille moyenne plutôt qu'un mastodonte, bien que les 4.76 mètres le distinguent bien de son frère GLC de 4.66 mètres. Sachez donc qu'on ne profite pas de logeabilité supplémentaire malgré cette excroissance, et ce ne sera donc pas bien vu.

Commençons par le coffre de 500 litres VDA qui n'est pas ridicule tant qu'on ne le met pas en rapport avec l'envergure de l'engin bien évidemment. Avec plus de profondeur ce chiffre aurait pu être accru mais il semble que le moteur arrière et une partie de la batterie empêche cela. Bien entendu, les 500 litres peuvent être dépassés en chargeant au delà de la ceinture de caisse.
Pour l'habitabilité au deuxième rang on est sur quelque chose de similaire au GLC, à savoir un espace convaincant sans toutefois libérer ce que l'on aurait pu attendre d'un véhicule de plus de 4.70 mètres. L'empattement similaire au GLC montre qu'il n'était pas possible de faire plus.

La modularité est en revanche irréprochable avec une banquette qui se fractionne en trois et qui offre un plancher totalement plat quand les sièges sont rabattus.

En ce qui concernent les rangements c'est correct mais sans plus. Car mis à part l'accoudoir relativement vaste, dont l'accessibilité n'est pas extraordinaire en roulant (très reculé), il ne reste que le petit rangement situé sous la trappe à l'avant de la console centrale. Sous ce dernier se trouvent deux portes-gobelets et un emplacement pour téléphone avec recharge par induction. Ce n'est donc pas extrêmement mauvais mais il est dommage que cette grosse console centrale ne permette pas de caser plus de choses.

Présentation / finition

La présentation est ici un peu spéciale. Car si elle reprend ce que l'on voit habituellement sur les Mercedes années 2010, la marque a souhaité doter l'EQC d'éléments bien distinctifs qui peuvent parfois paraître un peu décalés.
On relèvera par exemple les aérateurs à la forme particulière et à la couleur bronze / cuivre qui peuvent paraître un peu atypiques. En effet, il y a comme un petit côté rétro qui paraît un peu en décalage avec le positionnement de voiture moderne de l'EQC. D'un autre côté ça amène un sentiment de qualité même si ça peut faire un peu trop bling bling.
Concernant les matériaux et les assemblages c'est dans l'ensemble vraiment excellent si on omet quelques ratés malvenus ... Je pense par exemple à la console centrale en noir laqué qui est vraiment peu qualitative et qui prend beaucoup de place. Car au delà d'être fragile et salissante, elle ne peut pas être remplacée par d'autres matières comme c'est le cas sur les autres modèles de la marque (étrange, l'EQC semble clairement délaissé).
De plus, l'espèce de tissus fin gris qui recouvre la console centrale est à la fois fragile et je pense que beaucoup aurait préféré voir du cuir à la place (ou un plastique généreusement moussé).

Infodivertissement

Commun à la Classe A et ses nombreuses cousines, le dispositif impressionne moins aujourd'hui. Car si les écrans sont à la fois fins et dotés de couleurs profondes, leur taille peut paraître un peu modeste désormais. Rappelons qu'il y a deux écrans de 10.25 pouces chacun, soit un total qui fait malgré tout plus de 20 pouces. Pour ma part je n'arrive plus à apprécier les écrans fins car ils ne sont pas très polyvalents (les écrans arrivés a posteriori sur les Mercedes à partir des années 2020 sont plus grands et rectangulaires, bien mieux pour surfer sur Internet par exemple). Le contrôle de l'écran se fait via un pavé physique mais on peut aussi le faire avec les doigts (tactile). Notons qu'on profite des indispensables Apple Car Play et Android auto.

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