Avec une longueur parmi les plus grande de sa catégorie, à savoir 4.46 mètres (identiques à l'ancienne), la Mazda 3 semble pouvoir offrir un espace digne d'une Pulsar ! Hélas, ce n'est pas le cas ...
Car si il n'y a rien ici de vraiment médiocre, on pouvait en effet en espérer plus.
Commençons tout d'abord avec le coffre de 334 litres en norme VDA, et donc un peu plus en norme liquide (qui exploite tous les recoins, toujours en restant sous la tablette) bien que je n'ai pas l'information de ce dernier. En plus de proposer un volume moyen, il s'avère peu pratique au niveau de son accessibilité, avec notamment un seuil de chargement élevé. Il grimpe à 1025 litres quand la banquette arrière est rabattue, banquette qui se fractionne en deux parties.
On peut aussi en conclure que la modularité reste assez bonne avec un plancher bien plat une fois l'opération effectuée.
Habitabilité 2ème rang : | |
Volume de coffre (334 L) : | |
Confort de suspension : | |
Confort 18 pouces : | |
Finition / Présentation : | |
Infodivertissement : | |
Places assises : | |
Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Quelques véhicules proches :
ID3 / Astra / Corolla / Focus 4 / Classe A / i30 / Leon 4 / Tipo
Et pour résumer, si cette Mazda 3 n'est pas une championne de la logeabilité, surtout pour son gabarit, il ne faut toutefois pas se laisser aller à caricaturer ses mensurations. Elle reste plutôt bonne la majorité du temps (quand on a pas besoin de partir trop loin et trop nombreux en voyage donc ...).
Mais avant de clôturer cet aspect, il faut mentionner la sensation de confinement et de promiscuité au deuxième rang en raison d'une ceinture de caisse élevée et donc de vitrages très limités. A contrario, cela confère un sentiment de sécurité ... Bref, les enfants ne devraient pas être totalement conquis par ce lieu qui ne leur permet que de voir partiellement ce qui se passe à l'extérieur.
Si le confort de suspension reste assez viril, il est toutefois un peu moins raide sur les petites jantes de 16 pouces (logique mais toujours bon de le rappeler puisque ça se ressent assez bien). Je m'attarderai aussi sur l'excellente insonorisation de l'habitacle qui confère un sentiment de voiture plus haut de gamme.
C'est l'un des points forts de cette Mazda. Les concepteurs ont d'ailleurs repris au passage tous les codes de style actuels : bandeau d'aérateurs côté passager, cockpit virtuel (ou plutôt légère digitalisation des manomètres), beaucoup d'éléments métalliques (c'est la mode sur le premium, le retour aux matériaux nobles) avec en particulier une grille de hauts parleurs très valorisante (c'est une très belle pièce qui semble encore une fois s'inspire de Mercedes).
On pourra toutefois regretter le plastique noir laqué de la console centrale, mais c'est un défaut qu'on retrouve sur pas mal de concurrentes et on peut dire que la surface l'arborant reste assez limitée.
Mention particulière aux cuir (ou plutôt simili) qui couvre la pnache de bord. Pas tant qu'il soit de grande qualité, mais plutôt qu'il y a à disposition plusieurs coloris : noir, bordeaux et blanc cassé.
Si le dispositif permet de profiter d'Apple Car Play et que l'image de l'écran central n'est pas petite, le ressenti reste au final assez mitigé ... C'est assez simplet et dépouillé dans le style, ce qui laisse un petit arrière goût d'inachevé.
Pour certains ce sera toutefois une qualité puisqu'on ne se retrouve pas perdu devant l'affichage de dizaines d'informations. C'est un peu similaire avec le combiné numérique, il reprend fidèlement la disposition des voitures traditionnellet avec des cercles de manomètres qui servent d'écrans. Bref, ça mélange à la fois conservatisme et digitalisation, un entre deux un peu douteux il me semble.
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