Comportement routier Twingo 3 (2014)

  Fiches TWINGO 3  

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Plus du tout la même morphologie !

En s'approchant pour la première fois de la Twingo 3, on constate vite qu'elle n'a plus rien à voir avec la deux ni même la une. En effet, cette dernière a gagné en hauteur ce qu'elle a perdu en longueur. Sans aucun doute, les amateurs expliqueront dans la foulée que cela n'est pas favorable puisque le centre de gravité a été largement élevé. Si il y a du vrai là dedans, il ne faut pas omettre de prendre en compte l'empattement (distance entre roues avant et arrière) qui lui aussi a grimpé, passant alors de 2.37 à 2.49 mètres. Ceci permet donc de combler en partie cette hausse du centre de gravité.

Conséquence, la Twingo 3 que j'imaginais moyenne (vue son allure et ses petites roues) sur la route m'a plutôt agréablement surpris. Malgré la hauteur (franchement impressionnante pour la gabarit de l'auto), la stabilité reste convaincante à défaut de subjuguer. Car en effet, la prise au vent peut devenir désagréable sur les grands axes à vitesse soutenue. Et si l'ESP a été spécialement programmé pour parer à cela, il ne fait au final pas de miracle, les écarts sont bel et bien présents. On peut d'ailleurs avouer que la deuxième version, qui reposait sur la châssis de la Clio 2, était tout de même supérieure sur ce chapitre.
Toutefois, cette troisième mouture semble un peu plus marrante à conduire à défaut d'être plus affutée, comme quoi le plaisir et l'efficacité sont des choses qu'il ne faut pas forcément mettre ensemble (une GTi de Youngtimer est moins efficace qu'une GTi dernière génération mais on y prend quand même plus son pied).

Le freinage s'avère très efficace malgré qu'il s'agisse de simples tambours montés à l'arrière, de ce côté là il n'y a rien à craindre, même chargé (de toute manière vous n'y rentrerez pas une armoire dans cette Twingo 3 !).

L'amortissement se révèle bien étudié pour proposer à la fois un confort correct et une bonne tenue de route. Les petites imperfections sont très bien digérées tandis que les plus grosses ont tendance à plus remonter dans l'habitacle, ce qui pourra la rendre inconfortable pour certains. Cette Twingo 3 a des gènes allemands et cela se ressent à la fois dans le siège et dans les suspensions.
Et puis il faut tout de même préciser que ce fameux confort d'amortissement dépendra à la fois de votre monte pneumatique ainsi que de la version choisie. Celle qui dispose du "gros" moteur de 90 ch se révèle un peu plus raide pour justement mieux affronter les "hautes" vitesses. Quoiqu'il en soit, j'ai été agréablement surpris par le confort même si il faut relativiser, on n'est pas non plus dans salon roulant ! Et précisons aussi que beaucoup d'articles de presse lui reprochent une certaine raideur alors que d'autres la complimentent sur son confort ... Comme quoi elle se situe plutôt entre les deux, avec une faveur plutôt positive en ce qui me concerne. On verra par la suite ce qu'en disent vos avis, qui ont d'ailleurs été pas très tendres avec la deuxième version concernant le confort (voir la fiche).

Résumé des défauts

Pour résumer, les défauts se situent au niveau de la tenue de cap sur autoroute (un classique chez les citadines, d'autant plus quand elles sont hautes), un ESP paranoïaque (se déclenche avant le début d'un éventuel décrochement) et un sous virage lié à la finesse des pneus avant (qui le sont plus qu'à l'arrière, comme sur une Porsche). Cette finesse limite le grip sur le train avant qui a donc tendance à tirer tout droit en cas de virage pris un peu trop vite. L'ESP fera ce qu'il pourra pour corriger le tir cependant, sans toutefois pouvoir s'affranchir des lois de la physique ...
Bien évidemment, la Twingo 3 est loin d'être bourrée de lacunes ! C'est même une citadine très sûre et agréable à conduire tant qu'on ne passe pas son temps à rouler sur les grands axes.

Propulsion : alors ça pulse ?

Et bien pas vraiment ... Un peu comme une Série 1 14d par exemple. En effet, quand il n'y a pas trop de "jus" sous le capot, la perception des roues arrière motrices est totalement effacée, sauf bien sûr si vous roulez sur un sol très glissant. Et encore, l'ESP (très prévenant) couplé au contrôle de traction évite toute glisse incontrôlée. Bref, c'est plus anecdotique qu'autre chose, et cela sert plus à d'autres contraintes (aménagement intérieur) que celles de la conduite.

Pneus façon Dragsters ?

Chose très étonnante pour un petit véhicule de ce type, les pneus arrière sont plus larges qu'à l'avant, peut-être justement parce que ce sont les roues motrices. De plus il faut noter la grande originalité du train arrière qui est un essieu de type De Dion. Il n'était en effet pas possible de se limiter à un simple essieu semi-rigide puisque les roues arrière doivent aussi gérer la motricité.

Rayon de braquage : vraiment utile ?

Dites-vous que pour libérer l'avant de toute contrainte, et donc arriver à ce rayon de braquage, il a fallu presque sacrifier tout ce qui rendait futée l'ancienne version ... Et même si ce fameux rayon permet à la fois de vraiment mieux s'en sortir en ville mais aussi de mieux se stationner, je trouve toutefois que les sacrifices ont été un peu trop nombreux (moteur arrière qui supprime la banquette coulissante, et fait chauffer un peu les bagages)

Boîte auto ?

Oui, c'est l'EDC à double embrayage (façon DSG) qui est de la partie même si cette transmission n'a pas été proposée au lancement. Les concurrentes françaises peuvent aller se rhabiller puisque PSA n'a encore qu'une pauvre ETG (robotisée simple embrayage assez lente). L'EAT6 est certes meilleures mais la technologie la rend moins attractive que la double embrayage de Renault. Si vous devez évoluer en ville, prenez l'EDC, vous ne le regretterez pas, croyez-moi !

Twingo 3 GT

La version sportive de la Twingo ne s'appelle finalement pas RS. Les performances assez modestes (9.6 le zéro à cent par exemple) ne permettent pas vraiment de lui apposer le sigle RS. Ici on a tout de même droit à des amortisseurs tarés 40% plus rigides et une direction plus directe avec notamment un pas variable (variation de l'angle selon la vitesse). Les pneus sont aussi un peu plus généreux mais cela sert plus à l'esthétique su'autre chose ... En effet, leur largeur reste identique aux 17 pouces.
Bref, sans être ratée, cette version GT ne restera pas vraiment dans les mémoires.

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Par Taz1971 : Je possède une Twingo 3 tce 90 depuis Mai 2015.Je me suis rapidement rendu compte que l'avant se dérobait dès qu'il y avait un tout petit peu de vent. J'ai vérifié la pression des pneumatiques qui est correcte.Voici ce que m'a dit mon commercial Renault le 10/08/2015: Une note Interne de la Régie Renault a été envoyée aux concessions les informant que suite à un problème de tenue de route lorsqu'il y avait du vent, l'ESP corrigeait les problèmes de dérives du train avant...j'évite de l'utiliser sur autouroute...je suis en discussion avec Renault aussi.

Synthèse de vos avis sur le comportement routier

Comportement routier : 17 aiment 23 n'aiment pas

Roulis : 1 aime

Précision direction : 1 aime

Consistance direction : 2 aiment 1 n'aime pas

Freinage : 5 aiment 5 n'aiment pas

Rayon de braquage : 52 aiment 1 n'aime pas

Agrément : 21 aiment 18 n'aiment pas

Poids : 4 aiment 6 n'aiment pas

Confort : 24 aiment 23 n'aiment pas