Débutons le chapitre de la vie à bord par les aspects les plus rationnels, à savoir ce qu'offre en terme de place et de fonctionnalité cet habitacle.
Habitabilité 2ème rang : | |
Volume de coffre (500 L) : | |
Confort de suspension : | |
Confort 17p 215mm : | |
Confort 19p 205mm : | |
Confort 20p 235mm : | |
Finition / Présentation : | |
Infodivertissement : | |
Places assises : | |
Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Le coffre propose une contenance consistante et rassurante avec un respectable 500 litres de base (430 litres + 70 litres sous plancher). Cette contenance va ensuite différer selon les versions ...
Commençons par l'hybride E-Tech qui le fait descendre à 430 litres en raison de la batterie de servitude 12V qui est ici placée à l'arrière (plus beaucoup de place sous le capot moteur avec tout l'attirail hybride). En réalité on peut quand même utiliser un peu d'espace sous le plancher à côté de la batterie qui est "sous cloche".
Les versions Techno (mais pas Techno Esprit Alpine où c'est en option ! Attention aux nuances et donc au piège), Iconic et "Iconic esprit Alpine" ont droit quant à elle à une banquette coulissante qui permet de moduler le volume de coffre et l'espace pour les passagers arrière.
Sachez donc qu'en avançant au maximum la banquette on atteint 575 litres (555 litres sur l'E-Tech même si ça peut sembler manquer de logique en étudiant la cohérence des chiffres, mais je ne fais que transmettre les chiffres officiels), mais que les passagers arrière n'ont alors plus vraiment de place pour les jambes, sauf si on avance de manière insistante le siège avant (pas vraiment possible côté conducteur, car il doit avoir une position correcte pour conduire en toute sécurité).
L'hybride E-Tech
Les autres versions
Cette fameuse banquette est fractionnée en deux parties 60/40, avec donc la possibilité pour chacun des morceaux de coulisser (sur 16 cm) de manière indépendante quand l'option est présente.
Pour continuer au chapitre de la modularité, on pourra être un peu déçu par la morphologie des choses une fois les sièges arrière rabattus. En effet, le plancher n'est pas plat et il y a une marche bien marquée entre le plancher de coffre et le dossier des sièges. Ce n'est pas vraiment grave ni bloquant, mais à notre époque les constructeurs essaient généralement d'offrir des configuration plus planes et harmonieuses (chez Renault ça ne semble pas prioritaire, car la Mégane E-Tech fait aussi impasse sur ça).
Finissons par préciser que les dossiers d'assises sont inclinables en trois positions, cela grâce à des tirettes en tissus. Mais bon, comme souvent une seule des positions reste agréable, celle la plus inclinée ... Ca permettra plus d'améliorer le volume de coffre que le confort d'assise.
L'Austral a choisi d'opter pour une banquette arrière qui a deux assises creusées et non trois comme certains concurrents le font. Je préfère pour ma part ce choix, car il offre deux places bien confortables plutôt que trois petites qui sont finalement moyennes (car trop étroites et sans accoudoir central). Il est juste un peu dommage que le train arrière soit réglé un peu trop ferme et que cela nuit un peu au confort des passagers arrière.
De plus, l'absence de tunnel de servitude aurait été un plus, le passager arrière central doit donc composer avec au niveau de ses pieds.
Ils dépendent en partie de la boîte choisie. En boîte auto vous en aurez plus qu'en boîte mécanique, car le levier de vitesse vient manger tout l'espace .. Les boîtes auto ayant une commande par commodo, tout l'espace central est donc dédié aux aspects pratiques.
On a donc sur les boîtes auto (et donc aussi hybride) un système novateur de repose poignets coulissant. Le souci de cette manière de faire est qu'elle ne permet pas de fermer et cacher tous les rangements. Soit vous l'avancez et l'arrière se découvre, soit vous le reculez et le rangement avant est aussi à découvert. Bon, si vous n'avez rien de valeur à cacher ça ne pose pas trop de souci, et de toute manière il y a un rangement sous l'accoudoir juste derrière, qui se ferme totalement.
Sur ce "couvercle" se situe le chargeur à induction pour smartphone, une position qu'on peut qualifier de très judicieuse, car nombreuses sont les autos à mal le placer ... Ici le téléphone reste toujours très accessible avec la possibilité de voir des choses dessus (il est à la verticale dans son positionnement, prêt à être regardé). En plus il est tapissé d'une matière caoutchouteuse qui permet au téléphone de ne pas glisser ni de faire du bruit en tremblant.
Si c'est très commun à une Mégane E-Tech, avec un intérieur quasiment mutualisé, il ne faut pas non plus idéaliser les choses comme on peut le voir dans certains articles de presse. On a de belles choses comme les pièces métalliques (en entrée de gamme c'est du plastique noir laqué) sur les contre-portes, des habillages en cuir de qualité sur la console centrale, un volant bien réalisé et des écrans de grande qualité d'affichage.
Mais bien d'autres choses sont bien plus sommaires, comme l'excès de laquage noir autour des écrans (salissants, durs), des aréateurs un peu cheaps et des plastiques durs nombreux et quelconques. C'est pour ma part un peu en dessous de la Mégane malgré les nombreuses similitudes et pièces communes.
Niveau diversité ça reste un peu limité car il n'y a pas d'intérieur clair comme Renault le proposait encore dans les années 2000 et 2010. De plus, à part un peu de boiseries un peu banales et de l'alcantara sur certaines portions, il n'y a rien de particulier à se mettre sous la dent. C'est un peu triste et sombre en gros. Et finalement cet intérieur se révèle assez conventionnel.
En ayant fait sous traiter le coeur système à un expert comme Google (le dispositif tourne avec le même coeur que les Smartphones Android, car c'est Android justement ...), Renault a enfin choisi la voie de la raison.
Grâce à ça, la marque française se place parmi les meilleurs du marché. Car si en soit l'infodivertissement ne va pas non plus jusqu'à subjuguer, il se révèle ultra complet en n'ayant aucune carence particulière.
Notez qu'on profite de l'assistant Google qui met au placard ce que l'on peut voir chez Tesla ou même Mercedes. Il comprend tout ce qu'on lui demande, et ça va au delà des commandes de la voiture ...
Enfin une voiture à qui on peut vraiment parler !
Le système OpenRlink de Renault, basé sur Android Automotive, permet de télécharger des applications telles que YouTube, Netflix, ou un navigateur internet directement sur l'écran du véhicule, des fonctionnalités qui me semblent vraiment intéressantes. Contrairement à Android Auto, qui réplique simplement le contenu du smartphone, Android Automotive est un système d'exploitation spécialement conçu pour les voitures. L'ensemble des fonctionnalités est intégré directement dans l'interface du véhicule, avec un store qui permet d'ajouter de nouvelles applications. Peu de concurrents proposent un système aussi complet, ce qui confère à OpenRlink un caractère particulièrement abouti.
Le combiné est hélas un peu rapiat en terme de fonctionnalités, avec soit la carte, les compteurs avec l'autopilot au milieu (ou plutôt on vous montre ce que voit la voiture autour d'elle) ou un vide pour proposer quelque chose d'épuré et de reposant pour la conduite de nuit ...
D'un point de vue technique on a deux écrans (haute résolution riches en couleurs) de 12.3 pouces (combiné et central), avec une plus petite version à 9 pouces en entrée de gamme. Android Auto et Apple Car Play sont de la partie avec la possibilité des les appairer sans fil.
Au niveau des connectiques on a à l'avant dans le rangement le plus avancé une prise allume-cigare et deux USB-C. A l'arrière on retrouve de nouveau deux USB-C.
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