Evolution des délits routiers : Alcool, défaut de permis, assurance etc.

Quelle est la tendance des délits constatés par les autorités sur la route ? Lequel est le plus courant ? Voyons cela d'un peu plus près ...
Rappelons qu'il ne faut pas confondre délit et infraction. Le délit est d'un niveau bien plus élevé puisqu'il constitue une infraction pénale qui devra être jugée par un tribunal correctionnel.
Pour la vitesse, il faut être en récidive pour qu'il s'agisse d'un délit, mais nous allons y revenir plus loin.

Evolution des délits de la route en France

	Evolution des délits
1996	231 496
2000	254 806
2001	246 162
2002	257 034
2003	266 691
2004	398 997
2005	445 327
2006	494 350
2007	527 162
2008	548 785
2009	561 864
2010	552 278
2011	572 796
2012	552 421
2013	579 879
2014	681 930
2015	581 017
2016	595 524
2017	594 384
2018	629 601

Répartition des types de délits (2018)

	Repartition délits
Délit de fuite (suite accident)	174 422
Alcoolémie	121 157
Permis	111 584
Assurance	89 642
Stupéfiants	63 369
Refus / entrave	38 087
Alcool ET Stup.	7 575
Vitesse	75
Autres	208

On constate que la tendance est plutôt à la hausse ... Et si mes chiffres ne le montrent pas ici, ce sont les délits de fuite suite à un accident qui ont largement explosé, car au début des années 2000 c'était l'alcoolémie qui était en première position (en 2002, pour 257 000 délits nous avions 105 000 délits de fuite pour 122 000 contrôle d'alcoolémie délictuels).
Notez enfin que la vitesse est ici plus que minoritaire, on peut même la considérer comme étant à zéro ... Il faut en effet avoir commis un grand excès de vitesse en récidive pour être en situation de délit.

Les défauts de permis et d'assurance sont assez importants et révèle que les autorités devraient multiplier les contrôles de papiers, bien que certains circulent sans permis à contre coeur (sous peine de voir leur vie s'effondrer d'un point de vue professionnel).

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