Vie à bord Touareg (2018)

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Du coffre et c'est tout ?

Avec 4.88 mètres de long on s'attend logiquement à profiter d'un espace de cathédrale. Et si les 1051 litres de coffre (norme liquide) peuvent le laisser transparaître, on sera (comme souvent avec les Allemandes) assez mitigé par ce qu'il offre côté logeabilité pour les occupants sachant qu'en plus il n'y a pas de version 7 places en option. Car si l'espace disponible est bien évidemment très correct, ce n'est pas non plus bluffant, sans compter que la place arrière centrale est un peu trop précaire pour s'en satisfaire : raide et gênée par le tunnel de servitude / transmission. Notez que la banquette peut coulisser sur 16 cm et que même avancée au maximum on pourra encore accueillir des gens (sur certains véhicules, cela devient impossible dans cette configuration, il n'y a plus du tout de place pour les jambes). L'inclinaison des dossiers d'assises à l'arrière sont aussi de la partie, un réel plus pour le confort sur long voyage (certaines autos, certes plus bas de gamme, gâchent tout avec une banquette digne d'un banc public !).

Pour revenir au coffre, il est à 810 litres norme VDA (1051 en liquide) quand la banquette est reculée, on peut alors grimper à environ 950 litres VDA avancé. Bien entendu, je ne parle ici que de l'espace sous la plage arrière, et ça peut donc être encore plus si vous exploitez l'espace jusqu'au toit. Notez pour vos repères qu'on est à 1800 litres VDA quand la banquette arrière est rabattue.
Enlevez 200 litres à la version hybride, à savoir qu'on se retrouve avec une valeur de 610 litres VDA.

Niveau modularité on est dans le classique (mais efficace), avec donc une banquette arrière fractionnable en trois parties (mais coulissante que sur deux) formant un plancher plat une fois rabattue.

Finition / présentation

De ce côté là, un peu comme dans la gamme Audi, on sent que les choses ne vont plus aussi bien qu'avant ... En effet, si la présentation se révèle de bon goût, mélangeant modernisme et relative conservatisme, c'est au niveau des matériaux que les choses ne vont plus trop. En effet, on se croirait dans une grosse Golf, à savoir du généraliste bien fait mais du généraliste quand même !

Tout d'abord il y a profusion de plastiques durs même si évidemment la planche de bord et le haut des contre-porte restent moussés. Dès qu'on descend ça devient dur ... Mêlé aux grandes surfaces de plastique noir laqué (fragile, tocs et salissants), il y a de quoi largement rester sur sa faim. N'oublions pas non plus les aérateurs côté passager façon A1 II coulés dans la masse (noir laqué) qui sont d'une réalisation très douteuse (idem à l'arrière, c'est tout vêtu de noir laqué fragile, pas top quand c'est situé vers les pieds, les rayures arriveront vite).
Parmi les autres détails on notera l'apparition de molettes (4X4 etc.) reprises de voitures bien moins prestigieuses (tel Ateca) ou encore le volant semblable à une Polo ... Non franchement, beaucoup de détails qui font tâche pour le regard d'un client coutumier du premium. Et le porte gobelet de l'accoudoir arrière est encore une preuve de plus ...

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