Pour ce qui est de la caution "premium" d'un véhicule, il faut bien évidemment prendre le temps d'éplucher scrupuleusement son habitacle. Et là, il faut bien l'avouer, si Mercedes réalise de véritables sans fautes et si Audi monte en puissance, BMW n'est pas toujours irréprochable en la matière. Alors, évidemment, la pire finition du constructeur bavarois restera toujours supérieure à ce qui se fait de mieux chez la plupart des "généralistes".
Habitabilité 2ème rang : | |
Volume de coffre (420 L) : | |
Confort de suspension : | |
Confort Pack M 19p 255mm : | |
Finition / Présentation : | |
Finition Restylage : | |
Infodivertissement : | |
Places assises : | |
Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
De fait, les stylistes de la marque ont pris grand soin d'apporter quelques améliorations à une présentation qui n'évolue finalement que très peu entre les modèles avant et après restylage. Il faut dire qu'il faudrait être un sacré malotru et un véritable sacripant pour critiquer le dessin général du tableau de bord ou de la console centrale. C'est fluide sans tomber dans la futilité, c'est bien inspiré sans donner l'impression de sortir d'un autre monde, mais c'est surtout suffisamment percutant et cossu visuellement pour faire comprendre que vous avez pris place à bord d'une vraie voiture de luxe.
Il n'empêche que, comme sur la première déclinaison, BMW nous affuble ici où là -d'une manière complètement irrationnelle- quelques mauvais plastiques du plus vilain goût ! Et, tant qu'à faire, l'emploi de ces matériaux douteux est souvent à mettre en parallèle avec une qualité d'assemblage qui prêterait à sourire si l'on ne connaissait pas le prix de la bête. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la casquette du compteur de vitesse pour se rendre compte de l'infamie.
Quelques errements aussi rares que regrettables qui ne doivent pas pour autant faire perdre de vue tout ce qui se dégage d'un intérieur BMW. Ce fumeux mélange de luxe et de sportivité, avec une identité plus forte que sur une Audi ou Mercedes, qui rend cette marque si chère aux yeux de biens des automobilistes. Autant de vrais adeptes d'une fidélité sans faille. Personnalisable à souhait, le X1 a vu ses finitions et ses dotations évoluer considérablement. En cela, le crossover s'aligne sur les standards habituels qui ont fait la renommée de la marque. Surtout, il place la barre toujours plus haute afin de répondre aux attaques de ses rivales.
Pour le reste, les cotes n'ayant pas évolué d'un pouce (4,47 m x 1,79 m x 1,54 m), on ne peut que saluer à nouveau la belle habitabilité de ce modèle. D'autant que, non content de profiter de l'espace offert, prendre place à bord du X1 revient à s'installer confortablement en première classe. À cela près que l'on ne saurait inviter une personne autre qu'un enfant à s'asseoir au milieu de la banquette arrière. Tunnel de transmission prééminent et l'accoudoir dur comme du béton obligent.
En revanche, on ne tressera pas des lauriers à un coffre à la contenance pour le moins passable avec tout juste 420 litres. C'est tout de même 40 litres de moins que ce que peut proposer le Q3 de Audi. Reconnaissons tout de même au X1 sa modularité sans faille.
Pour finir le chapitre de la vie à bord penchons-nous sur le confort, il est en effet pas réellement réglé pour une clientèle séniore qui rechercherait avant tout un confort de suspension irréprochable. Ici c'est la jeunesse (avec son doc tout neuf) qui est attendue. L'ensemble est ferme (pas non plus comme du béton je vous rassure) comme toute BMW qui se respecte (sauf quand on monte haut en gamme, on a droit à une suspension pilotée réglable). Le tout aggravé par les pneumatiques runflat.
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