Comportement routier Scala (2019)

  Fiches SCALA  

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Paisible familiale ?

La Scala s'appuie sur une base technique qui n'est pas vraiment destinée à incarner une voiture familiale vraiment robuste, à savoir la plateforme MBQ-A0 qui est un dérivé simplifié et moins cher de la MQB. En effet, cette base sert aux citadines du groupe, des citadines dites polyvalentes mais des citadines quand même ... On a donc affaire ici à une version agrandie au maximum avec notamment un empattement qui grimpe à 2m65 (un poil plus qu'une Golf) contre 2m56 pour les citadines et autres SUV compacts qui s'octroient aussi cette base technique (T-Cross, Taigo, Arona ...).
Voyez donc cette plateforme comme une solution abordable plutôt que raffinée, car si la Scala est plus longue qu'une Golf, elle n'a pas droit à la sophistication de sa plateforme (même si l'écart reste mesuré, une MQB est avant tout une MQB). En réalité c'est ici une base commune avec le Kamiq, qui a exactement le même empattement (c'est la principale caractéristique à observer pour faire des rapprochements).
Bref, ce n'est donc pas tout à fait une déclinaison de Golf comme le sont les Leon ou autres Octavia, et c'est d'ailleurs pour cela qu'on peut profiter de tarifs (légèrement ...) inférieurs.
Il faut toutefois mesurer ces propos car les Golf d'entrée de gamme n'ont plus les trains arrière évolués qu'il y avait jusqu'à la Golf VI, et donc finalement les Golf d'entrée de gamme (de puissances inférieures ou égales à 150 ch) ont exactement le même type de train arrière, semi-rigide / essieu de torsion (deux manières de nommer une même chose). Donc 80% des Golf sont similaires à cette Scala en terme de dotation technique au niveau des trains de roulement, l'écart reste donc limité.

Technique

Je ne reviendrai pas sur la plateforme, car j'imagine que vous avez bien intégré de laquelle il s'agissait ... Pour le reste c'est donc techniquement très conventionnel avec un train avant Macpherson à simple triangle et à l'arrière du semi-rigide quelque soit la puissance du moteur (car sur les Golf et autres autos basées sur la MQB, on a droit à du multibras plus efficace et confortable passé une certaine puissance).
Avec un poids qui varie de 1192 à 1255 kg (et même 1324 kg si on compte le TDI disparu) en incluant un conducteur fictif de 75 kg (ou plutôt 68 kg + 7 kg de bagages), on est quasiment au même niveau que celui d'une Polo (ou plutôt Fabia si on veut rester dans la famille Skoda) ! On est donc sur du très léger, et une Golf est à environ une centaine de kg en plus en moyenne.
Les pneumatiques et jantes proposées sont assez proches avec pour toutes une largeur de 205 mm. La seule différence entre ces derniers se jouera plus au niveau du roulis (épaisseur des flancs qui change) que de la tenue de route (avant tout liée à la largeur de gomme, mais aussi sa qualité ce qui est un autre problème). Il faut toutefois préciser qu'aucun d'entre eu n'est trop épais, même les 16 pouces d'entrée de gamme qui restent relativement fins (roulis qui est donc limité).
Si on la comparait avec une Fabia, qui est la fiche essai insérée juste avant cette Scala, on a quelque chose de moins agile et affuté à basse vitesse (notamment enchainement de petites courbes), des pneumatiques plus rigoureux (pas de montes trop fines) et une stabilité à haute vitesse plus sereine en raison de son empattement accru. La Scala est une meilleure routière même si il ne faut pas imaginer un écart extrêmement important (la Fabia n'est pas une citadine riquiqui).

Au volant ?

Au volant c'est une identité génétique qu'on a l'habitude de palper, à savoir le ressenti assez feutré et un peu insipide des châssis du groupe Volkswagen. L'ensemble a été réglé pour conférer de la douceur sans toutefois aller trop loin du côté de la suspension. On a donc les inconvénients d'un réglage neutre, à savoir un confort de suspension appréciable mais qui reste pénalisé par certaines remontées trépidantes des déformations de la route, mais je vous rassure ce n'est qu'à basse vitesse et il faut chercher la petite bête ...). Et si la direction est légère et très assistée (avec possibilité de la moduler un peu avec les modes de conduite en option ...), les réglages de suspension laissent parfois croire qu'elle est plus lourde que ce qu'elle n'est.

La Scala reste molle sur ses appuis comme vous pouvez le constater. Ici le test a été bien réussi car l'ancien bitume était composé de grains épais qui accroissent le grip. Il aurait été bien moins réussi avec le nouveau tarmac ...

Pack Monte Carlo + ?

Disparu courant 2021 (faute de ventes ?), ce pack permettait à la Scala d'avoir quelque chose de plus ludique au niveau de ses trains roulants. En effet, on pouvait profiter d'un rabaissement de 15 mm de la suspension et d'avoir des amortisseurs pilotés réglables sur deux niveaux, il s'agit là en réalité des trains roulants des Polo VI GTi et Ibiza FR.
Dommage car cela permettait à la Skoda d'être un peu plus rigoureuse ...

Boîtes ?

Aucun souci à se faire de ce côté là, que ce soit en mécanique (5 ou 6 rapports) ou en automatique, les transmissions ne sont pas vraiment à craindre sur la Scala. Alors certes la DSG pourrait être un poil mieux gérée par le calculateur, à savoir éviter de trop chercher les économies de carburant en étant trop bas dans les régimes (d'autant plus énervant avec des petits moteurs essence pas forcément très pleins dans les bas régimes), mais au niveau de la réactivité et de la rapidité des passages ça reste très bon. Bien entendu, s'agissant d'une boîte pilotée avec embrayage classique, il faut parfois faire avec de petits à-coups lors des départs (selon la manière dont le calculateur a géré le lâché d'embrayage). Sachez enfin qu'on profite de palettes au volant avec la DSG contrairement à la Fabia.

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Synthèse de vos avis sur le comportement routier

Comportement routier : 1 n'aime pas

Agrément : 2 aiment 3 n'aiment pas

Confort : 2 aiment 2 n'aiment pas