Basé sur la même plateforme que la Golf, et plus précisément sur la déclinaison A0 de la MQB (commune aux Polos, Ibiza et T-Cross entre autres), le Seat Arona a donc de très bonnes bases. Toutefois, étant sur un segment moins huppé, le petit SUV urbain de Seat se limite au niveau de sa dotation, il hérite d'un train arrière plutôt simple (semi-rigide, comme tous ses concurrents il faut l'avouer) et d'une transmission qui ne se cantonne qu'à animer les roues avant.
Comme souvent chez Seat, on cherche à jouer la carte de l'agrément au niveau des trains roulants, et donc l'Arona n'échappe pas à une certaine fermeté quelque soit la configuration choisie. Vous aurez donc droit à des trépidations à basse vitesse tandis qu'à l'inverse on ressent une certaine souplesse quand on brusque l'auto dans ses retranchements, là le châssis finit par plier (le tarage ne peut contenir tout le débattement possible des roues). Bien entendu cela ne se fait jamais sans l'excès et la sensation d'avoir une auto qui reste bien campée sur ses appuis prime (en 16 pouces ça perd quand même de son charme et ça devient un poil pataud). Bref, ici le compromis va un tout petit peu plus vers le dynamisme mais au final ils ne sont pas allé au bout de la chose afin de proposer une auto qui reste civilisée au quotidien (car la clientèle s'oriente plus vers la ménagère et le novice plutôt que la passionné d'autos sportives ...).
Le Seat Arona est donc plutôt du genre habile et il est possible d'hausser le rythme assez haut si vous êtes en Fr doté des 18 pouces (seuls à offrir 215 mm de large), mais vous n'aurez pas vraiment l'agrément offert par une Ibiza qui est perchée 5 cm moins haut (plus stable et ludique mais aussi plus raide ...). La conduite en hauteur ne favorise pas vraiment l'agrément et le plaisir de conduite mais il est en revanche fort appréciable pour tout le reste, voir loin et de haut est toujours très agréable (un Peugeot 2008 I ne peut pas le prétendre bien que je préfère la position plus basse du Peugeot pour conduire).
Comportement : | |
16p 205mm : | |
FR 18p 215mm : | |
Générosité/calibre pneus : | |
Tolérance à la charge : | |
Stabilité haute vitesse : | |
Agilité basse vitesse : | |
Confort de suspension : | |
16p 205mm : | |
FR 18p 215mm : | |
Motricité : | |
Hauteur : | |
Longueur : | |
Poids moy. approx. : | |
Empattement : | |
(Plateforme MQB-A0) Quelque(s) véhicule(s) proche(s) : Renegade / CX-3 / Puma / T-Cross / C3 Aircross / Juke 2 / ZS / Captur II |
KM77 a mis en lumière la relative difficulté de l'Arona dans les manoeuvres brusques d'évitement. Et ce comportement sous-vireur se retrouve dans pas mal d'autos du groupe qui exploitent la plateforme MQB
C'est donc un petit SUV basé sur un châssis de citadine (MQB-A0), son moteur transversal envoie logiquement la puissance aux roues avant. Le poids varie de 1180 kg à 1303 kg (PTAC avec conducteur et fluides), avec comme précisé plus haut un arrière léger en raison d'un semi-rigide (le déséquilibre des masses est donc plus favorisé sur les versions diesel : surpoids un peu plus important à l'avant). La monte pneumatique reste dans une bonne moyenne mais il n'y a rien ici qui puisse permettre d'obtenir un grip haute performance, mais il n'y a toutefois pas de carence vis à vis de la concurrence. On débute donc avec du 16 pouces à flancs assez hauts (roulis bien perceptible) et on culmine avec du 18 pouces à flancs bas qui permettent ici de révéler le châssis de l'Arona (généralement associé au châssis FR). Ils engendrent cependant et logiquement un confort plus heurté. Mais c'est la seule monte qui permet de commencer à s'amuser sur la route.
La garde au sol s'aligne avec la moyenne des SUV modernes, à savoir un bon vieux 19 cm. La direction, comme toute voiture très récente, est entièrement électrique, point d'hydraulique ici.
La finition FR ne se limite pas au style comme on peut le voir chez certaines marques. Ici l'Arona se dote de jantes de 17 pouces et surtout d'une suspension raffermie. N'y attendez toutefois pas un châssis sport pur et dur, Seat a mis ici un peu d'eau dans son vin pour éviter de trop user les lombaires au quotidien, et il n'y a pas de rabaissement du châssis comme cela est souvent le cas ailleurs. Ceux qui veulent de l'agrément peuvent donc se lancer car ce châssis n'est pas trop difficile à vivre. Et les moins sensibles pourront directement aller à la case 18 pouces si ils aiment de temps à autre tirer la bourre dans les virages du coin.
Notez que la direction gagne en précision et réactivité une fois que l'Arona se dote de cette dimension de jantes.
Comme toujours sur les autos du groupe VW, et quelque soit le niveau de gamme (sauf citadines très bas prix : ASG) on a droit en option à la DSG7. Bien évidemment, s'agissant de petits moteurs et d'une auto pas très haut de gamme, on devra faire avec la version à embrayages secs, moins résistants dans la durée et nécessitant un remplacement quand ils s'usent (chose qui n'existe pas avec du multidisque humide).
C'est pour ma part une transmission que vous devez tenter d'acquérir tellement ses qualités sont grandes, et passer les vitesses est désormais has been.
De série, le Front Assit est pour moi le seul équipement d'aide à la conduite qui est indispensable, c'est donc une très bonne chose qui soit ici proposé d'office. Au deuxième niveau de finition arrive enfin le détecteur de fatigue. Il faut ensuite aller tout en haut (finition FR) pour profiter du stationnement automatique Park Assist
Pneus | Confort | sur Arona (~1250 kg) |
Commentaire |
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205/60 R16 Flancs : 12.3 cm |
8.4/10 | 6.8/10 | Petite tendance au roulis / Consommation raisonnable |
205/55 R17 Flancs : 11.3 cm |
7.5/10 | 7.2/10 | Consommation raisonnable |
215/45 R18 Flancs : 9.7 cm |
6.3/10 | 8.2/10 | Roulis maitrisé / Jantes exposées aux trottoirs / Confort dégradé |
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