Plan de l'article :
Ne datant pas d'hier, la technologie liée au régulateur de vitesse a toutefois bien évolué avec le temps ... Voyons donc le principe de fonctionnement du régulateur de vitesses et ses différents dérivés.
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Le régulateur de vitesse est employé depuis très longtemps aux USA contrairement à l'Europe. Si longtemps qu'à cette époque les commandes d'accélérateur étaient encore à câble.
Il a donc fallu monter un système qui puisse tirer le papillon des gaz de manière mécanique, en plus du dispositif lié à la pédale. Dans ce type de voiture le papillon des gaz est donc relié à la pédale mais aussi à un actionneur mécanique contrôlé électriquement, mais dont la force provient d'une dépression. Cette dépression sera généralement tirée au niveau de la tubulure d'admission, mais elle peut aussi l'être par le biais d'une pompe à vide (quand il n'y a pas de dépression [diesel] ou quand il y a beaucoup d'accessoires qui nécessite plus de vide que le moteur ne peut en offrir). Sur les vieux diesel équipés, on aura alors une pompe à vide mais aussi un câble qui sera relié à la pompe à injection et non pas au papillon (car sur un diesel le papillon ne sert à rien si il n'y a pas d'EGR).
Si on est sur une auto à boîte mécanique le système ne pourra que moduler le régime moteur. Si on affaire à une BVA (il n'y a que ça aux USA depuis tout temps) alors les rapports pourront se passer car les vieilles boîtes automatiques enchainent leurs rapports de manière mécanique (une fois un régime atteint on saute sur le rapport suivant). Sur les boîtes modernes il faut un calculateur pour piloter la boîte, et on aura finalement le même résultat entre voiture ancienne et moderne : en boîte mécanique c'est limité en usage (sur la rapport en cours) et en BVA c'est plus étendu.
Sur les voitures modernes c'est la même chose à la différence que le pilotage n'est pas fait de la même manière. Il n'y a en effet plus de câble et le papillon (ou l'injection) est cette fois-ci contrôlée par des actionneurs électriques qui sont sous le contrôle du calculateur moteur. On va donc donner une consigne au calculateur qui va alors piloter le moteur afin d'arriver à cette dernière. Le calculateur reçoit en entrée la vitesse du véhicule (capteur de vitesse de boîte ou des roues/ABS) ainsi que la pression dur les pédales de frein et d'embrayage.
Les freins ne sont généralement pas actionnables par le régulateur classique, et en descente on peut se retrouver en excès de vitesse si votre moteur n'a pas beaucoup de frein moteur.
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Lorsque cette technologie est sortie il n'y avait plus de voiture à carburateur, et donc à câble. Ce sera donc exclusivement électronique et électrique au niveau du contrôle et du pilotage.
Dans les faits le système marche exactement de la même manière que sur un régulateur standard, à la différence ici que le calculateur reçoit une contrainte supplémentaire, à savoir varier la vitesse si une auto se trouve devant. Pour cela il y a un capteur radar/lidar sous le bouclier qui permet d'ajouter cette variable dans le programme de pilotage du régulateur.
Ici on règle la distance à laquelle on veut que notre auto suive celle de devant
Et donc au delà de moduler selon la vitesse et la pente, il va aussi réagir aux variables liées à la distance de sécurité (distance qu'on module, car les voitures proposent généralement un éventail de valeurs au niveau de la distance qu'on souhaite avoir avec la voiture de devant).
Le dispositif a la main sur les freins contrairement à une régulateur de vitesse standard.
Le régulateur de vitesse intelligent rajoute encore une couche d'application, à savoir une sous fonction dans la fonction principale du régulateur de vitesse.
Ici il ne suffira pas d'avoir un capteur radar/lidar à l'avant, il faut en plus des caméras stéréo (en gros deux caméras pour voir en 3D, comme le font vos yeux) afin que le calculateur puisse interpréter la section de route qui se situe devant et les lignes de la route pour définir précisément le tracé sur lequel on se trouve. Il y aura aussi le croisement des données avec le GPS qui est une bonne source d'informations complémentaire pour alimenter la fonction de régulation intelligente.
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