Ceux qui connaissent le Touareg reconnaîtront assez facilement les
proportions intérieures de ce Cayenne. En effet, si l'environnement est
"redessiné", il s'agit bien d'un Touareg revu par Porsche car les plateformes
sont communes (on fait des économies à tous les niveaux de gamme, même dans le
luxe).
Alors si l'habitabilité est bonne, elle reste souvent décevante par rapport à ce
que le client moyen s'attend avant de monter à bord. Car oui, les dimensions
extérieures laissent imaginer un habitacle plus grand. Cela se situe à peu près
entre une A4, donc bien mais pas géant, surtout que la place centrale arrière
est pénalisée (comme sur bien des modèles allemands) d'un accoudoir rétractable
qui rigidifie l'assise. Donc ce n'est pas vraiment l'ambiance monospace à bord,
mais ce n'est pas vraiment sa vocation première.
Habitabilité 2ème rang : | |
Volume de coffre (540 L) : | |
Confort de suspension : | |
Confort Susp. Pneumatique : | |
Confort GTS : | |
Finition / Présentation : | |
Infodivertissement : | |
Infodiv. Restylage : | |
Places assises : | |
Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Quelques véhicules proches :
ML 2 / X5 / Range Rover Sport / Range Rover / Touareg
Dire que le Cayenne serait mal fini serait soit de la mauvaise fois soit la
preuve d'une myopie avancée. En effet, l'ensemble est très soigné avec des
surpiqures de cuir en veux tu en voilà.
Cependant, ce n'est pas parfait et on en attendait un peu plus. Car quand on
constate que le Touareg fait mieux et que les divers éléments s'usent
moyennement bien (cuirs fragiles, boutons qui s'effritent laissant apparaitre du
blanc ...), il y a de quoi être un peu déçu ... Par dessus cela, la présentation
épurée, comme aime Porsche se révèle à la limite du minimaliste avec un écran
multimedia placé trop bas. Attention cependant, ne croyez pas entrer dans un
Duster, ici on parle chrome et cuir et non pas plastique et skaï... Et puis si
vous arrivez à le tenir propre et en bon état il fait toujours son petit effet.
Les compteurs annoncent la sportivité, le logo Porsche sur le volant a vraiment
de la gueule et les surpiqures annoncent que vous êtes dans la classe "au
dessus".
Comme sur beaucoup de voitures, la monte de pneus influera directement sur le
moelleux de la suspension. Il va s'en dire que ce sera moins planche à pain sur
du 17 pouces que du 20, mais il n'empêche que nous sommes dans une Porsche et
que ça reste logiquement plus rigide. Hélas, cette rigidité qui fait remonter
les imperfections de la route s'accompagne d'un comportement un peu pataud (plus
d'infos dans le paragraphe du comportement)... On a donc l'inconvénient d'un
confort amoindri pour au final se retrouver avec une auto que l'on aurait aimé
encore plus ferme sur ses appuis en virage. Mais il faut relativiser un peu ce
discours, le Cayenne reste toutefois vivable pour les longs trajets, ne croyez
pas souffrir même si vous n'aurez pas à faire à un moelleux de premier ordre. On
pourrait presque dire que le compromis reste pas trop mal mais il est un peu
plus orienté vers la sportivité (le contraire aurait été choquant !).
Le Cayenne affiche plusieurs personnalités quand il s'équipe de suspensions
pneumatiques. En effet, le mode confort offre un moelleux très appréciable et la
suspension se rigidifie fortement en mode sport, bref le pieds.
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