Si d'habitude on profite de ce genre de prestations dans des autos ayant un gabarit très important (ou alors les ludospaces), Dacia a toutefois osé le faire sur une auto bien plus petite, à savoir la Sandero. Car ne nous le cachons pas, il s'agit bel et bien ici d'une Sandero break dont le concept a été ici poussé à son paroxysme.
On profite donc d'une logeabilité exceptionnelle dans une auto qui se limite à 4.55 mètres, soit environ 10 à 15 cm de plus qu'une compacte. En terme de ratio encombrement/habitabilité on est sur quelque chose de très poussé, et les citadins apprécieront l'exercice de style.
Habitabilité 2ème rang : | |
Volume de coffre (708 L) : | |
Confort de suspension : | |
Finition / Présentation : | |
Infodivertissement : | |
Places assises : | |
Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Quelques véhicules proches :
Model 3 / Serie 3 / 508 2 / Model 3 / Octavia / CLA 2 / Classe C / 408
Chose encore plus rare, le Jogger se décline en une version 7 places dont les sièges du troisième rang peuvent soit se rabattre ou être totalement extraits de l'auto pour favoriser l'espace. On ne se retrouve donc pas contraint de devoir se coltiner ces deux assises constamment, un très bon point.
Niveau coffre on a sur la version 5 places un volume disponible en norme VDA de 708 litres (829 litres en comptant tous les recoins, norme liquide), soit une valeur tout bonnement exceptionnelle ...
La déclinaison 7 places offre quant à elle un volume de 565 litres VDA ou encore 699 litres norme liquide quand la troisième rangée et rabattue. Si vous ôtez les sièges (6ème et 7ème place), alors on grimpe à 696 litres VDA et 820 liquides.
Quand les 7 places sont déployés on profite de 160 litres VDA et 212 litres liquides, soit à peu près le volume d'une Mini (il reste possible de ne conserver qu'un seul des sièges pour avoir plus de coffre et pouvoir embarquer 6 personnes). Enfin, les vitres arrière (de custode) sont entrebaillables pour les passagers du troisième rang, ce qui permet de réduire un peu le sentiment de confinement.
Ici l'accoudoir du troisième rang qui inclut un rangement et un porte gobelet (désolé pour cet angle de vue perfectible ...)
L'habitabilité du deuxième rang reste toutefois assez similaire à celle de la Sandero, à savoir une largeur de banquette qui reste assez modeste et un espace aux jambes qui reste assez quelconque (mais loin d'être précaire).
La différence ici est qu'on a affaire ici à trois assises creusées de manière identiques alors que dans la Sandero il y a deux assises généreuses sur les côté et une place centrale assez rudimentaire.
Le troisième rang est quant à lui très praticable même pour des adultes, avec en plus des accoudoirs latéraux dotés en plus de porte gobelets. Alors certes leur accessibilité reste un peu précaire mais avec la grande ouverture des portes arrière (qui sont incroyables en terme de longueur, même une Classe S semble avoir des portes plus petites !) ça reste encore acceptable. On ne peut d'ailleurs monter à l'arrière (3ème rang) que par le côté droit de l'auto, car c'est de ce côté que la banquette est fractionnée pour atteindre l'arrière (le siège se rabat seul de ce côté, à gauche c'est un bloc composé de deux sièges).
Notez aussi que l'assise au deuxième rang est plus confortable que dans un ludospace dont les assises sont bien plus verticales au niveau du dossier. Pour les voyages au long court le Jogger sera plus vivable pour vos enfants ...
Concernant la modularité la banquette arrière se fractionne en deux parties et elle peut se rabattre d'une manière peu habituelle, à savoir vers l'avant poiur libérer le plancher de coffre. Et à ce propos, ce dernier culmine alors à 2094 litres quand tout est rabattu à l'arrière (sans les 6ème et 7ème sièges évidemment), une valeur exceptionnelle qui permettra au Jogger de se faire adopter par les professionnels.
Niveau rangements on est sur quelque chose d'assez rudimentaire car à part l'accoudoir central ( de taille modeste) qui n'est proposé qu'à partir du deuxième niveau de finition il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Il y a certes un espace sous la console centrale (qui fait penser à une recharge par induction) mais ce dernier reste bien visible depuis l'extérieur. Bref, rien d'exceptionnel, surtout pour une familiale de sa trempe et comparé aux ludospaces qui sont de véritables couteaux suisses.
En terme de confort le Jogger est très honorable. Son empattement XXL favorise le confort de suspension (plus on est loin des percutions mieux c'est, j'ai d'ailleurs rédigé un article il y a plusieurs années sur les facteurs qui favorisent le confort dans une voiture, à retrouver sur le site), et de toute manière les réglages de suspension ont ici été calibrés pour obtenir un bon compromis (légèrement plus orienté vers le confort toutefois). La garde au sol élevée permet donc un débattement assez prononcé et il faut ajouter que l'insonorisation se rapproche de plus en plus de celle des Renault.
Si c'est en net progrès par rapport aux anciennes Dacia, avec un intérieur qui a enfin de la personnalité, on reste sur quelque chose de minimaliste ... Il y a en effet comme une sensation de vide et de minimalisme dans l'habitacle d'une Dacia et en l'occurrence le Jogger. Il n'y a toutefois rein de trop négligé même à l'arrière. Car même si les matériaux restent basiques, les assemblages et les efforts de présentations perdurent à ces endroits moins visibles.
C'est donc très acceptable pour le prix mais loin d'enthousiasmer, et ce malgré un style un peu piqué à BMW sur bien des aspects !
De série il n'y a pas d'écran comme vous vous en doutez sur une Dacia qui cherche à tirer les prix vers le bas. Toutefois, cette absence permet tout de même d'avoir de l'infodivertissement puisque votre téléphone pourra alors se connecter à l'auto avec le Bluetooth pour servir d'interface avec la voiture (dénommé par le marketing : Media Control).
On profite d'un écran de 8 pouces tactile à partir du deuxième niveau de finition, avec les fonctionnalités Apple Car Play et Android Auto que beaucoup estiment désormais indispensables. Donc si le système en lui-même est extrêmement limité (options, carte et graphismes), le fait de pouvoir exploiter des applis de son smartphone rend finalement le dispositif très consistant !
Sujets pris au hasard
© CopyRights Fiches-auto.fr 2024. Tous droits de reproductions réservés.
Nous contacter - Mentions légales